Tout d'abord, on peut dire que Norbert de Varenne est le personnage central de cet extrait. En effet, il est désigné par les pronoms : je, moi, m' dans son discours ou par le pronom "il" dans le récit.
On observe que ce passage est entièrement ciblé sur Norbert de Varenne comme on peut le voir avec la répétition du pronom "moi" désignant le poète aux lignes 34 à 45 : "... qui auront dans quelques centimètres carrés un nez, des yeux, un front, des joues et une bouche comme moi, et aussi une âme comme moi, sans que jamais je ne revienne moi, sans que jamais même quelque chose de moi... " (...)
[...] Par ailleurs, Norbert de Varenne est en quelque sorte représentant de Maupassant, son porte parole. En effet, on voit par sa vision de la mort et de l'existence humaine des idées propres à Guy de Maupassant. Par exemple aux L56 à 62, on peut voir le lien direct entre les conseils du poètes envers Duroy qui sont en fait les conseils de Maupassant au lecteur : Essayez donc de vous dégager de tout ce qui vous enferme, faites cet effort surhumain . [...]
[...] ainsi que L8 vivre enfin, c'est mourir ! ou bien L19 Toujours la mort pour finir et L22 Je la découvre partout Les mots comme (tout, toujours et partout) appuient cette idée d'obsession, puisqu'ils ont une visée générale et englobent aussi bien le temps : toujours, tous les lieux : partout et n'importe quelle activité : tout. De même, les verbes ravagent L25 et crient L25 expriment la peur de Norbert de Varenne face à la mort. D'un autre coté, le poète montre une certaine admiration pour la mort, il la désigne comme une personne par le biais du pronom elle elle est donc personnifiée et il fait même son éloge L51 la mort seule est certaine Conclusion : En conclusion, on peut dire que par son expérience, son vécu et sa personnalité, Norbert de Varenne transmet à Duroy ses idées sur la mort et sur l'existence humaine appuyées par la présence visible de l'auteur. [...]
[...] De l'argent ? De même qu'à la ligne 17 : et puis encore ? de la gloire ? Ainsi que L46 A quoi se rattacher ? Vers qui jeter des cris de détresse ? A quoi pouvons-nous croire ? De plus, c'est un homme âgé qui montre sa grande expérience et sa sagesse. Il semble tout connaître de la mort et du monde et partage son expérience personnelle avec Duroy. [...]
[...] On retrouve le champ lexical de la mort avec les mots : mourir, mort, écrasées, ravagent le cœur, cris de détresse . De plus, l'accumulation des actions L6 respirer, dormir, boire, manger, travailler, rêver résument les activités principales d'une vie et donnent un aspect dynamique à ce passage, mais montrent aussi la rapidité avec laquelle la mort arrive. Ce passage s'oppose au début plutôt lent : elle a accomplit doucement et terriblement la longue destruction de mon être seconde par seconde. L1-2 Par ailleurs,, on note que dans cet extrait, le poète transmet son obsession et sa hantise de la mort. [...]
[...] Nous nous demanderons en quoi Norbert de Varenne va dans cet extrait, transmettre à Duroy ses idées sur la mort. Dans un premier temps, nous parlerons de Norbert de Varenne : personnage central de cet extrait. Puis, dans un second temps, nous analyserons l'obsession et la hantise de la mort chez le poète. Tout d'abord, on peut dire que Norbert de Varenne est le personnage central de cet extrait. En effet, il est désigné par les pronoms : je, moi, m' dans son discours ou par le pronom il dans le récit. [...]
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