Commentaire composé semi-rédigé sur l'Acte I Scène 8 de la pièce de théâtre de Marivaux intitulée Le Jeu de l'amour et du hasard.
[...] MARIVAUX : LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD : ACTE I SCENE 8 Introduction : Le jeu de l'amour et du hasard est une comédie en prose de Marivaux. On y retrouve le travestissement comme dans L'île des esclaves, mais il est ici ignoré des personnages (du moins pour la moitié). C'est une pièce originale dans l'œuvre de Marivaux, puisque c'est la première fois que le jeu du déguisement amoureux est poursuivi jusqu'au bout. Dorante est le maître mais apparaît ici comme un valet nommé Bourguignon pour mieux observer sa fiancée. [...]
[...] La vérité va au-delà des apparences. Ainsi, la vérité d'Arlequin est perçue par Silvia. II) L'attitude de Silvia Elle est inquiète car elle croit qu'elle va devoir épouser Arlequin puisqu'il se fait passer pour Dorante. A. Une double attitude Elle reprend les erreurs d'Arlequin "Vous voulez dire Monsieur Orgon et sa fille "C'est une bagatelle qui vaut bien la peine qu'on y pense". Ses affirmations sont rigoureuses et vigoureuses : "vous voulez dire . sans doute", "qui vaut bien la peine", "je lui dis seulement". [...]
[...] Arlequin. - Bon, tant mieux, entretenez-vous dans ce sentiment-là, il pourra trouver sa place. Silvia. - Vous êtes bien modeste de vous en contenter, mais je vous quitte, il faut qu'on ait oublié d'avertir votre beau-père, car assurément il serait venu, et j'y vais. Arlequin. - Dites-lui que je l'attends avec affection. Silvia, à part. - Que le sort est bizarre ! aucun de ces deux hommes n'est à sa place. Analyse : Un langage qui ne trompe pas A. [...]
[...] Silvia, perspicace, s'adresse à . Dorante. De même, Dorante s'exprime contre Arlequin, le "nous" de la ligne 24 réunit Dorante et Silvia contre Arlequin. C'est une complicité tacite puisqu'ils ignorent en fait qui est l'autre, même s'ils le sentent inconsciemment. On remarque l'étonnement de Silvia à la ligne 38 "que le sort est bizarre ! aucun de ces deux hommes n'est à sa place" mais ce constat n'est pour l'instant ni approfondi, ni analysé. Rien ne se découvre encore, seul le spectateur comprend pourquoi Silvia et Dorante on des affinités. [...]
[...] - C'est une bagatelle qui vaut bien la peine qu'on y pense. Arlequin. - Oui, mais quand on y a pensé on n'y pense plus. Silvia, bas à Dorante. - Bourguignon, on est homme de mérite à bon marché chez vous, ce me semble ? Arlequin. - Que dites-vous là à mon valet, la belle ? Silvia. - Rien, je lui dis seulement que je vais faire descendre Monsieur Orgon. Arlequin. - Et pourquoi ne pas dire mon beau-père, comme moi ? [...]
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