Tous les personnages sont présents sur scène comme le montre les didascalies initiales, cela nous annonce donc un dénouement proche, ainsi le parallélisme de l'attitude de Cléanthis avec celle d'Arlequin instaure une atmosphère de concorde entre les personnages.
On assiste au retour à la situation initiale, même si l'acceptation de leur condition est sereine.
Cet ultime rassemblement est à mettre en parallèle avec une scène d'explication visible à travers le discours de Trivelin et le rôle de celui-ci dans la pièce. Cela nous annonce donc une tombée de rideau. On remarque par ailleurs un double questionnement dans le discours de Trivelin ainsi qu'une évolution des phrases exclamatives en phrases déclaratives ; c'est l'évolution vers un registre didactique.
(...) Premièrement on remarquera le lexique de la fin, de l'achèvement "conclu", "mon dernier mot", annoncé par Arlequin. La formule pléonastique "en fin finale" est confirmée par Cléanthis lorsqu'il dit "je n'ai que faire de vous dire davantage", en outre, les éléments de résolution de l'action, et la fin du discours, laissent place au silence.
Les temps verbaux renvoient au passé, ils marquent la fin de l'expérience et à ces comportements qui n'ont plus lieu d'être. Comme pour Arlequin, les phrases finales de Trivelin : "je n'ai rien à ajouter", "je ne vous en dit pas davantage" qui utilisent le futur, nous indique une projection dans l'avenir.
Enfin, on a une évocation du retour dans le lieu initial : Athènes (...)
[...] Une scène de dénouement : a)Présence des personnages sur scène : Tous les personnages sont présents sur scène comme le montre les didascalies initiales, cela nous annonce donc un dénouement proche, ainsi le parallélisme de l'attitude de Cléanthis avec celle d'Arlequin instaure une atmosphère de concorde entre les personnages. On assiste au retour à la situation initiale, même si l'acceptation de leur condition est sereine. Cet ultime rassemblement est à mettre en parallèle avec une scène d'explication visible à travers le discours de Trivelin et le rôle de celui- ci dans la pièce. Cela nous annonce donc une tombée de rideau. [...]
[...] De ce dénouement se démarque l'annonce de projets avec une volonté commune de retour: ils ne nous font plus [ ] pour nous en allez est exprimé par Arlequin et confirmé par le futur dans le discours de Trivelin vous partirez Vous reverrez Athènes Le projet commun de retour à Athènes dans la joie est visible avec : nous sommes des rois et reines où le nous marque l'union des maîtres et valets alors que la métaphore hyperbolique révèle de l'enthousiasme. On remarque ainsi la dimension féerique de la scène. L'ouverture d'un divertissement est annoncé par Trivelin : que la joie à présent et que les plaisirs cela souligne les traditions du théâtre italien qui mêle chant et danse. II-les leçons de l'expérience a)les progrès accomplis Une modification des comportements est manifestée par les pleurs et les embrassades, la joie et la communication sont montrées comme une forme d'égalité. [...]
[...] La noblesse véritable est celle du cœur et non celle de la naissance, d'où la possibilité d'une émotion commune et réciproque, d'une élévation sociale qui permet la concorde sociale la paix est conclue, la vertu à arranger tout cela Conclusion : On a une scène de dénouement qui délivre un enseignement : il ne s'agit pas de renverser la hiérarchie ou l'ordre social mais d'éveiller les consciences et le cœur par une réflexion intérieure, permise ici dans le cadre de l'expérience la révélation de la vraie nature des personnages, au-delà de leurs conditions permet de tirer une leçon du monde social inversé. [...]
[...] Une référence à la religion est faite par l'explication donnée par Trivelin une épreuve que les dieux font sur nous mais de manière partielle je ne vous en dit pas davantage qui est une forme de parole religieuse, de révélation, de bénédiction ou même d'exhortation. La phrase : Que la joie Et que Célèbrent donne au discours de Trivelin une dimension messianique, avec une notion de faute vengeance dureté ; de punition et de pardon. un message politique ambigu On assiste à la restauration de l'ordre social initial, avec un discours de paix, de fraternité, d'une apparente égalité mais la situation finale marque apparemment le retour à la hiérarchie sociale traditionnelle : les valets restent les valets, les maîtres restent les maîtres. [...]
[...] Cependant il y a des limites à la remise en cause : l'échange de statut ne peut être que transitoire, temporaire et doit conduire à une innovation morale et non un changement moral, sociales ou politiques. c)les signes de réformisme moral On remarque un changement social progressif et accepté visible par le discours réformiste et non révolutionnaire, faites vos réflexions là- dessus on recherche une évolution des mœurs par la réflexion et l'analyse polochons que vous donne cette aventure faites vos réflexions là- dessus Pour les maîtres, le comportement négatif appartient au passé vous en avait mal agi Leur silence dans cette scène finale révèle leur humilité : ils ne dominent pas par la parole, leur sensibilité s'extériorise : vous pleurez je vous vois attendris montre une certaine humanité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture