Marivaux, "L'île des esclaves", Scène 6

Résumé du document

Commentaire complet et rédigé de la 6ème scène de L'Ile des esclaves de Marivaux. Dans cette scène de théâtre dans le théâtre, Arlequin et Clanthis, imitent une scène de conservation galante mais devant le regard de leur maître devenus spectateurs, cette imitation devient donc une parodie. Vous trouverez en plus une rubrique "questions a l'oral" et "entretient" pour vous préparer d'avantage pour l'examen, ou encore pour acquérir la méthode d'écriture du commentaire.

Extraits

[...] Il demande des fauteuils pour décorer la scène. Il y a deux destinataires de leur initiation, leurs maîtres devenus spectateurs et le public venu voir la pièce. Un jeu antithétique de la part des comédiens : Les deux comédiens ont des jeux antithétiques Arlequin essaie d'imiter les manières raffinées de son maître, mais son naturelle reprend le dessus il rit, saute de joie il parodie donc son maître, sa rédaction rend donc la pièce comique. A l'inverse Cléanthis prend son rôle très au sérieux, elle s'identifie complètement à sa maîtresse, ainsi elle reproche à Arlequin de briser l'illusion théâtrale. [...]

[...] Ainsi l'île des esclaves est une comédie sociale dont le but est de dénoncer les comportements humain et notamment ce de la noblesse. Grâce à l'inversion des rôles, Marivaux met en scène un miroir déformant, pour que les maîtres mais aussi les spectateurs puisse s'apercevoir de leurs propres défauts et ainsi corriger leurs mœurs. Présentation du texte : Dans cette scène de théâtre dans le théâtre, Arlequin et Clanthis, imitent une scène de conservation galante mais devant le regard de leur maître devenus spectateurs, cette imitation devient donc une parodie. [...]

[...] Elargissement : Au XVIIème siècle Marivaux se moquera de la préciosité grâce notament au Misanthrope. Questions pour l'oral : - Que dénonce cette mise en scène ? - Démontrer que cette scène est ironique ? - Que dénonce Marivaux ? Entretient : - Qu'es que sont Les lumières ? - Qui sont les principaux acteurs de cette période ? [...]

[...] On peut imaginer la réaction de stupeur et d'étonnement des maîtres, notons le comique du geste qui pousse Arlequin à applaudir ou encore à en rire (mimiques), mais aussi le comique de mot : le vouvoiement des deux valets, Arlequin utilise le langage soutenu puis le langage familier ce qui crée une rupture ex : juron L'intention morale de la scène est de montrer au maître-spectateur la réalité de leur comportement. Ainsi la séduction amoureuse entre nobles, n'est qu'une comédie où les sentiments sont peu sincères. CONCLUSION Bilan : Cette scène de théâtre dans le théâtre fonctionne comme une caricature puisque les maîtres y sont parodiés et que leur caractères apparaissent comme ridicules. Marivaux reprend donc la traduction de la comédie classique puisqu'elle doit corriger les mœurs par le rire. [...]