Commentaire de Texte le Mariage de Figaro pour le baccalauréat de français.
Suite la monarchie absolue, la France a une situation politique compliquée agitée par de nombreux mécontentements. C'est dans ce contexte-là, plus précisément en 1778, que Beaumarchais rédige le second roman de sa trilogie Le Roman de la famille Almaviva. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est un écrivain français mais également un espion et marchant d'arme pour le Roi, Louis XV. Il peine à se faire une place à la Cour et suite à son succès, il se lance dans l'écriture. Mais comment une femme prend-elle la parole pour défendre la cause féminine ?
Tout d'abord, il s'agira d'analyser la plaidoirie de Marceline. Puis, il consistera de voir l'attaque contre les magistrats. Enfin, il s'agira de considérer le discours en faveur des femmes.
[...] Par cela, Marceline met en balance des fautes de jeunesse et une vie entière à essayer de se rattraper. Marceline cherche ainsi à apitoyer le public, comme peut le montrer l'élément de sa plaidoirie « mais qu'il est dure » à la ligne 4. Cela renforce ainsi l'idée de pathétique. Au fur et à mesure Marceline déploie sa défense en remontant à la source et en se présentant dans sa jeunesse (« j'étais née, moi, pour être sage » l 5). [...]
[...] Mais comment une femme prend-elle la parole pour défendre la cause féminine ? Tout d'abord, il s'agira d'analyser la plaidoirie de Marceline. Puis, il consistera de voir l'attaque contre les magistrats. Enfin, il s'agira de considérer le discours en faveur des femmes. S 1 : Cet extrait débute par une accusation de Bartholo envers Marceline comme peut le montrer la ponctuation « » ou encore l'utilisation d'adjectifs condamnant (« connues », « déplorables » l 1). A travers ces accusations, Bartholo juge celle qu'il a jadis séduite. [...]
[...] A la ligne le verbe militaire « assiègent » est une image afin de parler des approches de séductions masculine. Cette expression d'origine libertine, décrit la situation de la jeune fille comme sans issue. En cela, cette phrase renforce le côté pathétique de la plaidoirie de Marceline. Marceline dénonce donc ici une coalition hostile, celle de la violence du sort des jeunes filles pauvres. En effet, au début Marceline employais le pronom « je » puis, celle-ci a élargi sa défense en utilisant le pronom « nous ». Cette tirade se termine sur une phrase relevant de la sentence. [...]
[...] S 3 : La troisième strophe est comme un écho à la dernière phrase de Marceline. En effet, Figaro replace le terme « tel nous juge sévèrement » par « les moins généreux », et « 10 infortunées » par « les plus coupables ». Cela produit ainsi un effet de chiasme car Figaro a recourt à deux superlatif qui intensifie les propos de sa mère. S 4 : La seconde tirade est marqué par une didascalie (« vivement » l 12) montrant une gradation par rapport à la première. [...]
[...] Cette approbation collective montre donc que le point de vue de Marceline est cautionné par l'auteur. Ainsi comme nous avons pu le voir, dans cet extrait du Mariage de Figaro, Beaumarchais met en avant les pensées de Marceline, c'est-à-dire la place de la femme dans la société illogique de l'époque. Cette scène n'était généralement pas jouée par les acteurs à cause des propos choquant pour l'époque. C'est notamment pour cela que cette œuvre se rapproche de L'école des Femmes de Molière car ces deux œuvres témoignent de l'évolution de la pensée des auteurs qui n'était pas, à l'époque, soutenu par le public. [...]
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