Commentaire de texte ligne par ligne sur le Mariage de Figaro de Beaumarchais.
Suite la monarchie absolue, la France a une situation politique compliquée agitée par de nombreux mécontentements. C'est dans ce contexte-là, plus précisément en 1778, que Beaumarchais rédige le second roman de sa trilogie Le Roman de la famille Almaviva. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est un écrivain français mais également un espion et marchant d'arme pour le Roi, Louis XV. Il peine à se faire une place à la Cour et suite à son succès, il se lance dans l'écriture.
Tout d'abord, il s'agira d'analyser l'amour de Chérubin pour la comtesse. Puis, il consistera de distinguer le jeu entre Chérubin et Suzanne. Enfin, il s'agira de considérer l'intérêt du sentiment amoureux de Chérubin.
[...] Problématique Tout d'abord, il s'agira d'analyser l'amour de Chérubin pour la comtesse. Puis, il consistera de distinguer le jeu entre Chérubin et Suzanne. Enfin, il s'agira de considérer l'intérêt du sentiment amoureux de Chérubin. L1 à 2 : le texte commence par l'état d'esprit de Chérubin ce qui nous permet de rentré rapidement dans l'extrait. l'adjectif « imposante » permet de renvoyer l'image que se fait Chérubin sur la comtesse. Celle-ci le rend particulièrement timide. De plus, cet adjectif permet de montrer que Chérubin s'auto-censure lorsqu'il parle de la comtesse. [...]
[...] A travers cette réplique Suzanne a un rôle de juge car elle desselle les aptitudes de Chérubin à la séduction. Elle met donc en avant le fait que Chérubin s'intéresse aux mêmes femmes que le compte. Cela est notamment visible grâce au rythme ternaire, Chérubin à 3 attitudes différentes avec 3 femmes différentes. Ce passage fait référence à la tirade de Don Juan notamment car Chérubin commence à être dangereux dans le domaine amoureux. L 11 à 12 : Chérubin reconnaît les propos de Suzanne en avouant être dans une période où il n'est plus maître de lui-même. [...]
[...] De plus, l'emploi du verbe « arracher » à une connotation intense dans le désir de Chérubin pour la comtesse. Cela accentue donc le faite que Chérubin n'a pas un cœur enfantin. Cette partie montre parfaitement l'amour de Chérubin pour la comtesse. L7 à 8 : La ligne introduit le jeu dans lequel Chérubin entraîne Suzanne. Les répliques courtes et coupé montre bien la vivacité ainsi que la respiration du jeu. Cela est également accentué par le rythme ternaire, « qu'il est égaré, gâté, qu'il est perdu » montrant que n'importe qu'elle excuse est la bonne. [...]
[...] L'évocation du ruban de nuit traduit une légèreté et une accessibilité du corps. Le point d'interrogation coupe la rêverie de Chérubin. L4 à Suzanne profite de cet instant pour se moquer de Chérubin. Chérubin veut prendre le ruban de nuit car celui-ci a été en contact de la comtesse et permet à Chérubin de se rapprocher, en quelque sorte, d'elle. De plus, à l'époque les cheveux sont considérés comme érotiques. Afin d'obtenir ce qu'il veut, Chérubin devient charmeur comme peut le traduire l'utilisation de « mon cœur » pour désigner Suzanne. [...]
[...] A la ligne 47, l'énumération, ainsi que le rythme ternaire, sur les personnages ainsi que sur la nature, montre la confusion amoureuse de Chérubin. Ces propos justifient ainsi la didascalie « exalté » qui traduit un état d'enthousiasme Le rire de Suzanne est provoqué par l'évocation de Marceline car celle-ci est particulièrement âgée. L 13 : Chérubin termine cette extrait exactement comme il la commencer, c'est-à-dire exalté. De plus, il définit Marceline comme une « fille », c'est-à-dire une personne célibataire. [...]
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