La scène 5 de l'acte 3 du Mariage de Figaro de Beaumarchais met en scène un maître et son valet essayant de jouer au plus fin. En effet, ils sont en luttes pour Suzanne, cette dernière étant la fiancée de Figaro, mais le Comte souhaite restaurer le droit de cuissage à son égard. On voit donc qu'ici, malgré le fait que Figaro essaye de parlementer avec lui, c'est le maître qui a le dessus sur Figaro.
L'extrait de la scène 5 de l'acte 1 du Malade imaginaire de Molière met en scène un homme et sa servante étant en contradiction concernant le choix du mari de la fille de cet homme. En effet, ce maître veut ce mariage dans son propre but, le futur mari étant un fils de médecin. Cependant, malgré la contradiction, le maître essaie d'imposer son point de vue par la force et la violence, au contraire du Comte et de Figaro.
[...] On voit donc ici que l'amour même n'est qu'apparence, et que la classe sociale autant que l'habit font qu'un homme et une femme pourront se mettre ensemble ou pas. On s'aperçoit donc qu'au- delà de l'apparence des maîtres, c'est un fossé qui existe entre valets et maitres dans ce domaine-là. Enfin, dans le dernier texte, à travers la belle robe et les compliments que fait Solange à Claire en référence à Madame, on s'aperçoit que ce maître s'habille bien et aime se faire reconnaître. [...]
[...] Lors des différentes critiques et insultes de Claire, on s'aperçoit que c'est un peu la pensée de certains maîtres : considérer les valets comme des moins que rien et les dénigrer. L'aisance montrée par Claire montre donc l'autorité qu'à Madame sur ses servantes, ces deux sœurs vivant réellement leurs rôles. De plus, Solange restant dans le rôle d'une servante, ne fait que des compliments à la Madame et ce malgré les insultes : cela montre donc la peur et l'autorité qui règne entre les valets et les maîtres. [...]
[...] L'extrait de la scène 5 de l'acte 1 du Malade Imaginaire de Molière met en scène un homme et sa servante étant en contradiction concernant le choix du mari de la fille de cet homme. En effet, ce maître veut ce mariage dans son propre but, le futur mari étant un fils de médecin. Cependant, malgré la contradiction, le maître essaie d'imposer son point de vue par la force et la violence, au contraire du Comte et de Figaro. Malgré cela, il se dit fatigué et arrête de poursuivre sa servante ; malgré son autorité sur Toinette, la servante, le maître, Argan, ne la punit donc point. [...]
[...] L'apparence est donc une nouvelle fois primordiale, et les servantes s'en rendent compte malgré leur statut. Les maîtres sont donc totalement dans le monde de l'apparence, mais à différents niveaux : cela peut être pour leur plaisir personnel, pour un but précis ou pour un caprice, mais dans tous les cas, l'apparence reste quelque chose qui est majoritaire chez les maîtres au 18e siècle. Dans chacun de ces textes, les maîtres font donc figure de personnes autoritaires, mais sont dans un monde d'apparence ; à l'inverse, ce sont les valets qui sont dominés et qui n'ont pas accès aux mêmes choses que les maîtres à cause de l'apparence entre autres raisons. [...]
[...] En effet, à cette époque, le monde de l'apparence règne et il faut qu'un maître ait du prestige, mais aussi qu'il soit bien habillé avec de bonnes connaissances. Dans le premier texte, le Comte montre que ses relations font qu'il a des contacts en Angleterre par exemple. Or, pour avoir de bonnes relations, il faut être bien habillé, bien parler, et surtout avoir un titre ; ainsi, le Comte montre que l'apparence peut aider dans certains cas. Dans le second texte, tout le rôle d'Argan n'est que mascarade et apparence. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture