Le mariage de Figaro, Acte III, scène 15, Beaumarchais, Marcelline, Figaro, satire du système judiciaire, satire des avocats
La scène est un procès qui oppose Marcelline à Figaro. Il s'agit ici d'une intrigue secondaire qui en fait est une entrave qui viendrait mettre à mal l'union de Figaro et Suzanne. Bartholo ici veut se venger de Figaro. Ici on évoque un épisode antérieur à la pièce, le fait que Figaro aurait emprunté de l'argent à Marcelline en lui promettant de la rembourser ou de l'épouser.
[...] Figaro au niveau de l'intrigue joue son mariage avec Suzanne, cette scène a donc un rôle important au sein de l'intrigue. Figaro devient un orateur et donc un porte-parole du peuple. Ici, cette scène prend une dimension polémique puisque Figaro devient porte-parole du peuple, ce qui annonce la Révolution française. Premièrement, on est en présence d'un valet orateur. Figaro bien que valet affirme son savoir. Il a des connaissances grammaticales. Comme le montrent les citations précédentes, la situation est comique. [...]
[...] Le mariage de Figaro, Acte III, scène 15 Beaumarchais La scène est un procès qui oppose Marcelline à Figaro. Il s'agit ici d'une intrigue secondaire qui en fait est une entrave qui viendrait mettre à mal l'union de Figaro et Suzanne. Bartholo ici veut se venger de Figaro. Ici on évoque un épisode antérieur à la pièce, le fait que Figaro aurait emprunté de l'argent à Marcelline en lui promettant de la rembourser ou de l'épouser. Dans un premier temps, nous allons montrer que le texte fait la satire du système judiciaire. [...]
[...] Figaro profite de l'un des exemples pour glisser une critique de la censure (Beaumarchais fut censuré). Enfin, on remarque la satire des privilèges. Figaro se considère comme un homme bon et illustre la fatalité dans la réalité sociale. En effet, on ne choisit pas si on est noble. Cette scène sous couvert de liberté nous propose une critique. Figaro s'impose ici comme un héros, car il est maître de la parole. Finalement, il perd son procès, mais comme il a été un bon orateur, aux yeux du spectateur qui est le véritable juge, Figaro l'emporte. [...]
[...] Le comique est renforcé par le fait que cette promesse est illisible. Figaro et Bartholo vont donc rivaliser d'arguments, on est donc dans une joute verbale, ce qui est l'occasion pour Beaumarchais de faire une satire des avocats. Premièrement, selon le texte les avocats sont souvent inefficaces et de ce fait inutiles. On remarque une opposition entre une action apparente : suant à froid connaissant et leur inefficacité : ruiner ennuyer endormir Les avocats sont pédants, ils étalent leur savoir (ils se comparent à Cicéron). [...]
[...] D'un autre côté, Figaro est anonyme. Il est anonyme du fait qu'il soit orphelin (il n'a pas de nom) et du fait qu'il n'ait pas de titre (un roturier sans titre). Le comte est à la fois juge et partie puisqu'il a tout intérêt à ce que Figaro perde. Dans ce second temps, nous allons montrer que le texte fait la satire des avocats. Cette partie repose sur un comique de situation puisque les deux avocats, Figaro pour lui-même et Bartholo pour Marcelline ne sont pas des avocats, mais un valet et un médecin. [...]
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