Explication LINÉAIRE sur l'acte II scène 16 du Mariage de Figaro de Beaumarchais.
[...] « se lève » (l. « se jette » (l. « ouvre » et « recule » (l. 72). La scène se termine sur un coup de théâtre, lorsque le comte ouvre la porte et se rend compte que c'est Suzanne qui se trouve dans le cabinet, et pas Chérubin, alors que la comtesse adoptait déjà un ton extrêmement tragique en suggérant que Chérubin allait « périr » (l. 71). Le comte, qui se rend compte que c'est la servante qui se trouve dans le cabinet, est stupéfait et se voit ainsi ridiculisé, lui qui croyait piéger sa femme avec son amant Chérubin. [...]
[...] DÉVELOPPEMENT Partie 1 : (phrase 1 à dans laquelle on assiste à la montée de la fureur du comte Les deux premières didascalies font état de la scène : l'arrivée du comte, une pince à la main, et de la comtesse dans la chambre. À ce stade, le comte fait toujours preuve de respect envers son épouse en l'appelant « Madame » (l. et en la vouvoyant (l. 4). Il met son épouse au pied du mur en lui lançant un dernier ultimatum au moyen d'une question (l. : soit elle lui dit qui est dans ce cabinet, soit il l'ouvre par la force. L'auteur utilise une image forte avec un verbe (« briser », l. fort. [...]
[...] Elle se trouve en situation d'infériorité, soumise à son mari. Partie 2 : l. 22-30, augmentation de la tension et du rythme de la scène La didascalie indiquant la rapidité de parole du comte (l. 22) ainsi que la répétition « l'un que l'autre » (l. 23) indique la certitude du comte associée à une tension croissante. D'ailleurs, la tension se confirme par les interjections dans les propos du comte (l. 25) malgré la tentative de la comtesse d 'atténuer la réalité par un euphémisme (l. 24). [...]
[...] CONCLUSION La scène 16 de l'acte II du Mariage de Figaro se veut ainsi une scène comique/pathétique, mettant en scène les rapports sociaux de l'époque entre époux et entre nobles et serviteurs, mais aussi la réalité des relations, entre tromperies et jalousies. La scène est ainsi marquée par un rythme rapide qui va crescendo, un champ lexical varié associé au crime, à la jalousie, à la panique mais aussi au mouvement. Le ridicule de la situation, le comte ridiculisé au moment de la chute, la comtesse qui tente désespérément d'empêcher le comte d'ouvrir le cabinet ; autant d'éléments qui rendent la scène comique et vivante pour le spectateur. [...]
[...] 46) son époux, tente même de justifier le désordre du cabinet car Chérubin aurait tenté de s'habiller en femme pour tromper le comte, ce qui ajoute au comique de la situation, tandis que le champ lexical utilisé dans les phrases suivantes s'apparente à celui du crime : « épargnez » (l. « crime » (l. « coupable » (l. 58). De plus, le vocabulaire souligne le mépris du comte pour son épouse avec l'utilisation de termes comme « indigne » (l. 50) et « perfide » (l. allant même jusqu'à la tutoyer (l. 56). Les didascalies soulignent l'écart de sentiments éprouvés par les deux protagonistes : « furieux » (l. [...]
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