littérature, Manon Lescaut, Abbé Prévost, roman philosophique, libertinage, amour, mort, émotion, lumières
Antoine François Prévost est un romancier du XVIIIe s. Il se rapproche du mouvement des Lumières (roman philosophique : libertin ou sentimental). L'oeuvre intitulée "Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut" mais plus communément appelée Manon Lescaut, est un roman mémoire faisant partie des Mémoires et aventures d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde. Cet oeuvre remet en cause la nature humaine et les normes sociales qui nous conditionnent.
[...] récit de des Grieux sublime Manon pour : * la réhabiliter (reconnaissance de la personne et de ses qualités, qui devraient en être la norme) * justifier sa passion hypothèse : forme de canonisation ? [...]
[...] Double intérêt : * au niveau de l'histoire = scène dont le pathétique est redoublé par l'attitude du héros devant la mort de son amante. * au niveau de la narration = rend hommage à son amante, l'occasion pour lui d'expliquer pourquoi il a survécu à son amante et donc de se justifier Quelle est la dimension pathétique de cette scène, qui permet au narrateur de susciter la sympathie et la compassion du lecteur ? [...]
[...] Manon Lescaut - L'enterrement de Manon Lescaut- Abbé Prévost (1731) - Quelle est la dimension pathétique de cette scène, qui permet au narrateur de susciter la sympathie et la compassion du lecteur ? - Plan détaillé Présentation Antoine François Prévost : romancier du XVIIIe se rapproche du mouvement des Lumières (roman philosophique : libertin ou sentimental) * Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut : plus communément appelé Manon Lescaut, roman mémoire faisant partie des Mémoires et aventures d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde remet en cause la nature humaine et les normes sociales qui nous conditionnent : roman de l'infidélité : Des Grieux (noble) épris de Manon (fille du peuple) qui se montre vaniteuse et prête à toutes les infidélités pour assouvir son goût du luxe ➜ passage fait suite à la mort de Manon, épuisée, dans les bras de des Grieux en Louisiane constitue un sommet de la dimension pathétique et mélancolique du roman. [...]
[...] Plan détaillé La fin de la prostration (l.1-4) ligne 1 : - « je demeurai » = immobilité, forme de paralysie Des Grieux ne peut se résoudre à la mort de Manon - « plus de 24 heures » hyperbole = tableau pathétique s'inscrit dans la durée même si la perception du temps bouleversée par les émotions (« plus »: comparatif de supériorité qui témoigne d'une perte de notion du temps) - « bouche » de des Grieux et « visage » et « mains » de Manon liés (grâce au participe passé « attachée ») = proximité physique lien indéfectible lignes 1-2 : phrase liminaire commence par « je » (Des Grieux) fini par Manon sentiment d'appartenance ligne 2 : Des Grieux veut donc la rejoindre fin prochaine + « Mon dessein était d'y mourir », « trépas » « attendre la mort sur sa fosse » (l.4) héros tragique se soumettant à son destin (issue tragique et fatale) ligne 2 : locution verbale « fit réflexion » + conjonction adversative « mais » raisonnement, prise de conscience : la dépouille de Manon ne peut pas être dégradée, il la protègera quoi qu'il arrive, aussi longtemps qu'il le faudra « du second jour » (l.3) ligne 3 : « devenant la pâture » = métaphore de son corps qui pourrait servir de nourriture aux « bêtes sauvages » (l.3-4) accentue la vision d'horreur L'ouverture de la terre (l.4-10) ligne 5 : Des Grieux souligne de façon hyperbolique son état : « si proche de ma fin », « affaiblissement », « le jeune », « douleurs » image pathétique mais dépassement de soi portée héroïque (affaiblissement physique et moral) « liqueurs » (l.6) = sang du Christ + « office » (l.7) + « l'idole de mon coeur » (l.10-11) domaine et dimension religieuse : Des Grieux vénère Manon que Dieu) lignes 8-9 : « la campagne couverte de sable » accentue l'aridité du lieu donc la difficulté il n'agit plus pour lui mais pour Manon bien que tout soit contre lui lignes 9-10 : Des Grieux sujet des verbes : « rompis », « ouvris » souligne son abnégation, en brisant son épée outil symbolique de son rang) dont l'utilité est vaine donc utilise ses mains des Grieux renonce à son rang et à sa classe aristocratique L'adieu (l.10-18) ligne 10 : « l'idole de mon cœur » = périphrase presque précieuse + Ligne 16 : « ce qu'elle avait porté de plus parfait et de plus aimable » = périphrases qui désigne Manon idéalisation et vénération de celle qui était désignée par son prénom jusque là lignes 10-15 : « J'y plaçai », « Je ne la mis dans un état. [...]
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