La célébration de la beauté de Caliste
- Répétition des adjectifs mélioratifs aux endroits stratégiques des vers (hémistiches, rimes) pour insister sur la beauté de Caliste.
- L'utilisation des superlatifs "si" (v1), "tant de" (v4) et des indéfinis "tous" (v2) contribuent à l'élaboration d'un portrait hyperbolique qui présente Caliste de façon idéalisée.
Une femme idéale
(...)
[...] D'ailleurs, le poète insiste au vers 2 sur la beauté innée de Caliste Nature qui devient personnifiée par cette majuscule. Caliste semble avoir pour mère aimante la nature toute entière Nature a fait tous ses efforts v2). La beauté de Caliste ne peut que bouleverser le poète. II/ Le bouleversement du poète La présence du poète et de la femme aimée ( v3 : pronom personnel notre qui reprend le poète et le lecteur ( v13 : ma pronom déterminant possessif qui représente le poète. [...]
[...] Introduction 1ère étape : l'entrée en matière Nous étudierons un poème extrait de Les Délices de la poésie française de François de Malherbe (1620). L'auteur est amoureux de la vicomtesse d'Auchy. Il a décidé d'en faire le thème d'un ensemble de poèmes intitulé les heures de Caliste publié dans ce recueil. Le poème que je vous présente à pour titre Sonnet à Caliste 2ème étape : résumé du poème Dans ce poème, Malherbe fait l'éloge de sa bien-aimée. 3ème étape : lecture du poème 4ème étape : annonce de la problématique Nous verrons que cette célébration de Caliste est un prétexte à l'écriture poétique, dans la redécouverte de ses règles classiques. [...]
[...] Certes, dans le dernier tercet, le poète semble ému puisqu'il se questionne : qu'en dis-tu crois-tu Il semble douter de lui, submergé par l'émotion, mais, en même en temps, li s'adresse directement à sa raison pour montrer qu'il serait déraisonnable de ne pas aimer une telle perfection. Ainsi, ce qui domine c'est peut-être plus l'appui sur la raison que sur l'émotion, sur le désordre amoureux. Dans ce dernier tercet, ce sont des questions rhétoriques qui n'ont d'autres buts que d'affirmer le bon sens du poète. [...]
[...] Comme chez beaucoup de poète, la femme est divinisée. Relevons le champ lexical de la divinité : pas chose mortelle litote), ressuscitent les morts un miracle visible (v11) (Dans ce GN, l'oxymore met en évidence la contradiction constitutive de Caliste à la fois visible, charnelle et miraculeuse, c'est-à-dire tenant du merveilleux. Il y a donc une recherche esthétique de la part de Malherbe à travers le thème, le sonnet et le blason, et en même temps cette recherche esthétique inscrit le poème dans l'époque, le siècle classique. [...]
[...] Le sonnet C'est une forme régulière qui est hérité de la poésie italienne. Cette forme à été reprise par Marot en France, puis par les poètes de la Pléiade. Dans ce sonnet, Malherbe reprend les caractéristiques essentielles de cette forme poétique : deux quatrains ABBA (rimes embrassées) et deux tercets CCDEDE (rimes plates puis croisées). Ce poème est un sonnet régulier (en alexandrins) où les rimes féminines et masculines alternent. Donc, pour Malherbe, Caliste est le prétexte pour revenir aux origines de la forme poétique la plus parfaite : le sonnet. [...]
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