Molière, personnage, comédie, satire, antithèse, ironie, figures de style, discours, amour, Le Malade imaginaire, Acte II, scène 5, personnage caricatural, Thomas Diafoirus, Angélique, Monsieur Purgon, Argan, compliment, amour précieux, science, médecine
"Le Malade Imaginaire" est une comédie ballet de 1673 qui ne respecte pas les règles des trois unités. Lors de la dernière représentation, Molière serait mort sur scène. Cette comédie critique la médecine, grâce aux personnages d'Argan (hypocondriaque) qui veut marier sa fille Angélique à un médecin (pour son propre intérêt) : Thomas Diafoirus, fils de M. Diafoirus et neveu de M. Purgon (son médecin attitré).
L'extrait raconte la rencontre des Diafoirus avec Argan et Angélique, présentation des hommages de Thomas.
[...] ligne 37 : didascalie de Toinette est importante : indique implicitement regard critique de l'auteur malgré son impertinence (elle doit le respect au médecin), elle entraîne ainsi avec elle le rire du spectateur La satire (l.40-46) Une pratique sociale du 17° siècle est visée dans cette scène, celle du mariage arrangé [ . ] : Silence d'Angélique face à Thomas montre l'inefficacité oratoire de Thomas, son désintérêt, voire son dégoût devant celui qu'on lui destine. Derrière cet arrangement : l'égoïsme des bourgeois qui font leur bonheur avant celui de leur enfant Molière montre comment la manie d'un père peut mettre à mal toute une famille, il s'en prend à l'appât du gain qui anime M. [...]
[...] ] à contretemps » maladresse de Thomas ligne 4/5 : « N'est-ce pas par le père qu'il convient de commencer ? », « Cela a-t-il bien été mon père » (l-16),« Baiserai-je ? » besoin validation père = auto-infantilisation, manque de confiance ligne 6 : « Oui »,« Optime » (l-17),« Oui, oui »(l-20) : approbation père infantilisation + terme latin satire médecine et de la préciosité de leur langage ligne 7 : accumulation en gradation ascendante : « saluer, reconnaître, chérir et révérer » première forme de "compliment" grandiloquence (éloquence excessive), critique : grande prétention des médecins pour impressionner leur interlocuteur ligne 10/12 : parallélismes s'appuyant sur des antithèses comparaison père/futur beau-père = envolées lyriques * ligne 10 : « par nécessité » / « par grâce » ligne 11 : « ouvrage de son corps » / « ouvrage de votre volonté » ligne 12 : « spirituelles » / « corporelles » remarques pertinentes de Toinette qui commente les faits et gestes de Thomas ligne 15 : comique + satire : « Habile homme » antiphrase ironique de Toinette = insolence de la part d'une simple servante 2. [...]
[...] Diafoirus et au maniérisme du discours amoureux précieux. ligne 40 : « thèse » « contre les circulateurs » médecine repose sur des pratiques anciennes (pas de foi dans le progrès) satire du prétendu savoir scientifique à travers le personnage caricatural de Thomas Diafoirus et ses hommages grotesques et précieux, Molière dresse une satire de moeurs de son temps : le mariage arrangé, fruit de l'égoïsme des bourgeois qui pensent à leurs intérêts avant tout, le prétendu savoir scientifique de certains médecins et le discours précieux, utilisés pour impressionner leur interlocuteur dans le but de satisfaire leur appât du gain Dimension actuelle de cette pièce, où les pratiques de médecine occidentale n'ont jamais autant été remises en question : on ne conteste plus le savoir scientifique de certains mais la science en elle-même la science ne répond pas à tout (effet placébo, médecines traditionnelles orientales . [...]
[...] Cette comédie critique la médecine, grâce aux personnages d'Argan (hypocondriaque) qui veut marier sa fille Angélique à un médecin (pour son propre intérêt) : Thomas Diafoirus, fils de M.Diafoirus et neveu de M.Purgon (son médecin attitré) rencontre des Diafoirus avec Argan et Angélique, présentation des hommages de Thomas Comment Molière, à travers le personnage caricatural de Thomas Diafoirus, dresse une satire des mœurs de son temps ? Le 1er compliment de Thomas Diafoirus à Argan (l.1-20) personnages nombreux et variés qui animent la scène : vieux/ jeunes, maîtres/servante 2 camps : 2 pères (Argan et M. [...]
[...] Le Malade imaginaire, Acte II, Scène 5 - Molière (1673) Molière (Jean Baptiste Poquelin) : dramaturge du 17° siècle = le grand siècle du théâtre. C'est un écrivain comique qui s'inscrit dans le classicisme. Classicisme évite tout excès, se plie à des contraintes, peint l'homme en cernant les traits permanents de la nature humaine. Ecrivain même problème : instruire et plaire. * Le Malade Imaginaire : comédie ballet de 1673 qui ne respecte pas les règle des 3 unités. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture