Le Malade imaginaire, Molière, Jean Baptiste Poquelin, théâtre, Béralde, Thomas Diafoirus, médecine, dialogue, conception de la vie, plaidoyer, dimension comique, divertissement, Acte 3, Scène 3
Le Malade imaginaire fut la dernière pièce du dramaturge qui, malade lui-même, mourra peu après sa dernière représentation. Cette comédie ballet jouée pour la 1ère fois en 1673 est composée d'un prologue ainsi que de 3 actes séparés par 3 intermèdes. Elle met en scène Argan, un père de famille hypocondriaque et autoritaire qui décide de marier sa fille Angélique au fils d'un de ses médecins, Thomas Diafoirus.
Nous allons étudier un extrait de la 3ème scène de l'acte 3, dans laquelle Argan se dispute avec son frère Béralde au sujet de la médecine. Béralde intervient initialement pour dissuader son frère de marier Angélique à Thomas.
[...] M présente un contre-arg à travers la formule célèbre de B « ce ne st pt les médecins qu'il joue, ms le ridicule de la médecine »(l.12). A passe outre cette précision et s'offusque de + en Il utilise de nouveau un voc familier avec « bon nigaud, impertinent », qui contraste avec les expressions mélioratives « perso vénérables, messieurs-là » qui désignent les médecins. A se répète et se renferme ds sa colère. B défend ensuite le théâtre, et le droit de représenter la sté pr la questionner et la critiquer. [...]
[...] Le Malade imaginaire, Acte III, scène 3 - Molière (1673) - En quoi cette discussion entre les deux frères est révélatrice de leurs deux visions opposées, non seulement de la médecine, mais aussi de l'existence ? Je vais commencer par présenter le contexte de l'œuvre, qui a été écrite par Jean Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière. C'est un dramaturge, comédien et directeur de troupe du XVIIe siècle, dont on fêtait les 400 ans en 2022. Molière écrivit de nombreuses pièces comme les Précieuses ridicules ou Le Tartuffe. [...]
[...] On constate d'ailleurs qu'A fait appel aux médecins, non seulement pr se soigner ms aussi pr contredire il utilise de plus un voc familier, avec « rembarrer » « votre caquet »(l.5). Cela constitue en réalité un aveu d'échec, car A s'emporte et cède à la colère. B fait réf au règles du théâtre comique que défend Molière : placere et docere lorsqu'il fait un lien entre « tirer A de son erreur » et le divertir avec une pièce de M. [...]
[...] CONCLUSION : Ainsi, la dispute qui oppose A à son frère B critique, les médecins et leur ignorance. Ms, au-delà de cet aspect, le dialogue met en sc 2 êtres qu'opposent 2 conceptions de la vie : replié sur ses certitudes, refuse toute remise en question des idoles dont il a besoin pr vivre et représentant de l'honnête homme du XVIIe siècle, défend les bienfaits du divertissement. Ses propos deviennent donc un plaidoyer du théâtre, un regard critique sur la société et la démystification des croyances à travers le rire et le divertissement. [...]
[...] Nous verrons en quoi cette discussion entre les 2 frères est révélatrice de leurs 2 visions opposées non seulement de la médecine ms aussi de l'existence à travers les 2 mouvement suivants : - l.1-9: opposition des frères quant à la médecine et aux médecins - l.10-fin: nouvelle opposition, concernant cette fois M et son théâtre. Opposition des frères quant à la médecine et aux médecins B ouvre la discussion avec des propos précis, qui annoncent le débat à venir et suscitent l'attent°. [...]
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