Thomas Diafoirus, règles des 3 unités, Molière, Argan, hypocondriaque, Purgon, Béralde, m&decine, satire de la médecine, critique, intermédiaire, médecine occidentale, Le Malade imaginaire
"Le Malade imaginaire" est une comédie-ballet de 1673 qui ne respecte pas les règles des 3 unités. Lors de la dernière représentation, Molière serait mort sur scène. Cette comédie critique la médecine, grâce aux personnages d'Argan (hypocondriaque) qui veut marier sa fille Angélique à un médecin (pour son propre intérêt) : Thomas Diafoirus, fils de M. Diafoirus et neveu de M. Purgon (son médecin attitré).
Durant cette scène, Béralde, le frère d'Argan, souhaite raisonner Argan en dialoguant sérieusement avec lui sur l'inutilité des médecins et de la médecine en général.
[...] * Le Malade Imaginaire : comédie ballet de 1673 qui ne respecte pas les règle des 3 unités. Lors de la dernière représentation, Molière serait mort sur scène. Cette comédie critique la médecine, grâce aux personnages d'Argan (hypocondriaque) qui veut marier sa fille Angélique à un médecin (pour son propre intérêt) : Thomas Diafoirus, fils de M.Diafoirus et neveu de M.Purgon (son médecin attitré) ➜ Béralde, le frère d'Argan, souhaite résonner Argan en dialoguant sérieusement avec lui sur l'inutilité des médecins et de la médecine en général Comment Molière, par l'intermédiaire de Béralde, dresse-t-il une satire de la médecine ? [...]
[...] Le Malade imaginaire, Acte III, Scène 3 - Molière (1673) - Comment Molière, par l'intermédiaire de Béralde, dresse-t-il une satire de la médecine ? Molière (Jean Baptiste Poquelin) : dramaturge du 17° siècle = le grand siècle du théâtre. C'est un écrivain comique qui s'inscrit dans le classicisme. Classicisme évite tout excès, se plie à des contraintes, peint l'homme en cernant les traits permanents de la nature humaine. Ecrivain même problème : instruire et plaire. [...]
[...] Béralde, porte-voix de Molière (l.19-28) la voix de Molière se cache derrière celle de Béralde ligne 19 : « foi » : renvoie aux croyances = médecine radicalement opposée aux sciences ridiculise les médecins obscurantisme, mépris de leurs patients, étroitesse d'esprit ligne 25/28 : les 2 points de vue (Argan et Béralde) sont irréconciliables piste de solution = Béralde (et donc Molière) trouve une ébauche de solution : défend une nature bienveillante qui se soigne par elle même idée de Montaigne « natura medicatrix » = harmonie du corps et de l'esprit à l'origine de bonheur et d'épanouissement grâce à contemplation de la nature et de plaisirs esthétiques renvoie au théâtre ballet = un beau spectacle qui agit comme un remède, qui réconcilie les personnages et s'achève dans le bonheur d'une comédie, et dans le même temps pourrait guérir des désordres de la maladie Molière, par l'intermédiaire de Béralde affirme que les discours des médecins n'ont aucun poids scientifique ni réelle consistance. Ainsi, une dimension critique de la pièce se dissimule sous les dehors comiques de ce discours. [...]
[...] De fait, si Molière ne s'oppose pas à la science en général, il dénonce clairement la médecine pratiquée et ordonnée jusque chez le roi dont il dénonce l'archaïsme et l'inefficacité. ➜ Dimension actuelle de cette pièce, où les pratiques de médecine occidentale n'ont jamais autant été remises en question : on ne conteste plus le savoir scientifique de certains mais la science en elle-même la science ne répond pas à tout (effet placébo, médecines traditionnelles orientales . [...]
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