La maison brûlée, Strindberg, vision du monde, dramaturgie, scène finale, résolution de l'enquête, vision de la vie humaine, vision du temps
« God bless ! Entrons dans le jardin ». Résonance biblique. Deuxième tableau : murs abattus. Destruction du matériel. Du vide. Pièce a pris dimension symbolique.
Deux tableaux : l'étranger avec la femme de son frère ; l'étranger avec son frère. Tous les deux lui posent des questions. L'étranger incarne la figure de celui qui sait face à ceux qui ne savent pas. L'étranger se distingue des autres hommes.
[...] Elle lui en est reconnaissante : Merci Main tendue semble signifier que l'étranger transmet un peu de sa force à la femme pour qu'elle puisse mieux supporter la souffrance. Pièce antérieures : la main tendue signifiait pompage d'énergie du faible par le fort, comme un vampire. Mais c'étaient des pièces du temps où Strindberg pensait encore qu'il était persécuté par des individus qui étaient tous ses ennemis. Après Inferno, il comprend que la souffrance tient son origine des forces supérieures qui mettent tous les hommes à l'épreuve. [...]
[...] Le temps de la vie, pour le teinturier, semble inutile et vain, car ses péchés sont toujours les mêmes. La vie est une projection éphémère du monde invisible des réalités éternelles. Irréalité du réel. Thèse shopenhauerienne du monde comme représentation. L'Abbaye : Ce qui faisait qu'il n'était jamais totalement écrasé par le chagrin, c'était l'obscur sentiment que la vie n'était pas vraiment une réalité, mais une sorte de songe, et que nos actions, même les plus exécrables, étaient commises sous l'influence de quelque puissance extérieure dotée d'un pouvoir suggestif. [...]
[...] Strindberg définit sa religion comme l'espoir d'une vie meilleure et la conviction que nous vivons dans un monde de folie et d'illusion dont nous devons nous libérer L'espérance se concentre donc sur la mort comme délivrance. III. Le théâtre comme représentation de la vision de la vie humaine. Qu'est-ce-que c'est que la vie ? Un purgatoire. Les hommes sont tous pécheurs. Rémission des péchés par la souffrance. Une prison : cette vie n'est que le temps de la punition et la terre une maison de correction où l'on purge sa peine pour quelque crime inconnu commis dans une existence antérieure (bouddhisme). Je méprise la terre, ce monde immonde, les hommes et leurs œuvres. [...]
[...] L'étranger incarne la figure de celui qui sait face à ceux qui ne savent pas. L'étranger se distingue des autres hommes. Nous verrons si la scène finale une scène de résolution de l'enquête. Enquête métaphysique importe plus que l'enquête policière. Influence de la religion bouddhiste revue par Shopenhauuer et de la philosophie de Swedenborg dans sa manière de voir le monde. Strindberg donne sa vision de la vie humaine à travers la scène de théâtre et ses personnages, et notamment sa vision du temps de la vie comme vanité. [...]
[...] Problématique : En quoi la vision du monde de Strindberg est-elle inhérente à sa dramaturgie ? I. Trois personnages qui représentent trois stades différents de l'évolution de l'homme dans sa vie de souffrance. Souffrance. La vie définie par la souffrance quotidienne. Religion bouddhiste : Samsara : réincarnation, répétition sans fin de la souffrance. Strindberg pense que l'homme vit sur terre pour souffrir, faire souffrir et être malheureux. Auguste Strindberg : Visages et destins, Elena Balzamo : L'être humain souffre principalement de l'absurdité et de la fatalité de sa condition, qui fait de lui un être éphémère cheminant pas à pas vers la mort et qui rencontre sur sa route le mal comme une donnée irréductible de l'existence Volonté contrariée. [...]
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