Madame Bovary, Flaubert, roman, amour, passion, réalisme, romantisme, tragédie, Grand oral
Paru en 1857, ce chef-d'oeuvre de Flaubert a été soumis à un procès dès sa sortie pour immoralité et obscénité. L'oeuvre retrace la vie d'une jeune femme de province, Emma, mariée à un médecin et malheureuse dans son couple, qui ne cessera de tenter de s'échapper grâce à des aventures amoureuses romanesques. L'auteur entame l'oeuvre par une description de celui qui deviendra son mari, Charles Bovary, maladroit, ridicule, et futur cocu.
[...] Le nouveau n'est pas un héros mais une parodie. D'ailleurs, son casque n'est qu'une casquette, donc un petit casque pour un petit héros. L'auteur s'amuse à souligner que l'horrible objet était « neuf ». Le personnage n'a pas encore parlé que tout le monde rit de lui. La répétition d'actes ridicules (chute de la casquette, perte de celle-ci?) agit comme du comique de répétition. Le personnage n'est pas décrit, mais il est précisé que même sa bouche est « démesurée » ce qui ajoute au ridicule. [...]
[...] Madame Bovary, Incipit - Flaubert (1857) - En quoi cette première description laisse-t-elle déjà présager de la situation future de l'héroïne ? - Oral de bac [Introduction] Bonjour, aujourd'hui je vais vous présenter un texte issu d'une des ?uvres les plus fameuses du XIXe siècle et des plus emblématiques du réalisme, Mme Bovary. Paru en 1857, ce chef d'?uvre de Flaubert a été soumis à un procès dès sa sortie pour immoralité et obscénité. L'?uvre retrace la vie d'une jeune femme de province, Emma, mariée à un médecin et malheureuse dans son couple, qui ne cessera de tenter de s'échapper grâce à des aventures amoureuses romanesques. [...]
[...] - Composition : Le texte s'articule en deux mouvements. Dans un premier temps, La voix narrative décrit la casquette du protagoniste, de façon loufoque et au fond peu vraisemblable, tant le texte est saturé d'informations, puis Le héros est ensuite donné à découvrir par son nom : mais il ne parvient que très difficilement à le prononcer, ce qui crée un chahut épouvantable et comique dans la salle de classe. [Mouvement Le premier mouvement est une description du narrateur, marquée par la conjugaison des verbes à l'imparfait. [...]
[...] Enfin, l'auteur introduit le personnage du maître, qui s'apprête lui aussi à participer au ridicule de la situation. Il est « un homme d'esprit ». [Mouvement Le second mouvement s'entame après l'énonciation du nom tant attendu. Commence le brouhaha marqué par l'énumération des verbes « on hurlait, on aboyait, on trépignait, on répétait » comme si la classe s'animalisait. L'ambiance sonore ressemble à une symphonie cacophonique de rires et de cris avec « crescendo, notes isolées ». Charles a tant de mal à dire son nom qu'il parait plus imbécile encore. [...]
[...] L'auteur glisse quelques mots latins prononcés par le maître pour souligner son « esprit ». Les « Pensums » sont des punitions, les menaces sont à coup de « Quos ego » comme le fait Neptune dans l'Enéide. Peu à peu, c'est le maître qui devient ridicule quand, suant de tant d'agitation, il sort un mouchoir? de sa toque. Enfin, le nouveau doit copier en latin « Je suis ridicule », ce qui souligne le ridicule même de la situation et de l'instruction du maître. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture