Madame Bovary est un roman d'apprentissage du XIXe siècle. Il s'agit ici de l'apprentissage d'une jeune fille. Au lieu d'être le roman d'une réussite, c'est le roman d'un échec. On rapproche ce roman à "Une vie" de Maupassant qui raconte une vie complète, totalement gâchée, d'une jeune fille à partir de sa sortie du couvent. Le roman est structuré en trois parties. Il met en scène deux personnages principaux : Charles Bovary, médecin de campagne et surtout Emma Bovary.
Le passage étudié est un extrait de Madame Bovary, il se situe au chapitre « Aux Comices ». Dans cette scène, Flaubert réunit tous ses personnages principaux et secondaires par son art de mise en scène des indications destinées.
[...] Elle ouvrit les narines à plusieurs reprises, fortement, pour aspirer la fraîcheur des lierres autour des chapiteaux. Elle retira ses gants, elle s'essuya les mains ; puis, avec son mouchoir, elle s'éventait la figure, tandis qu'à travers le battement de ses tempes elle entendait la rumeur de la foule et la voix du Conseiller qui psalmodiait ses phrases. Il disait : Continuez ! Persévérez ! N'écoutez ni les suggestions de la routine, ni les conseils trop hâtifs d'un empirisme téméraire ! [...]
[...] cria le président. Tantôt, par exemple, quand je suis venu chez vous À M. Bizet, de Quincampoix. Savais-je que je vous accompagnerais ? Soixante-dix francs ! Cent fois même j'ai voulu partir, et je vous ai suivie, je suis resté. Fumiers. Comme je resterais ce soir, demain, les autres jours, toute ma vie ! À M. Caron, d'Argueil, une médaille d'or ! [...]
[...] Madame Bovary de Gustave Flaubert Chapitre Aux Comices Rodolphe s'était rapproché d'Emma, et il disait d'une voix basse, en parlant vite : Est-ce que cette conjuration du monde ne vous révolte pas ? Est-il un seul sentiment qu'il ne condamne ? Les instincts les plus nobles, les sympathies les plus pures sont persécutés, calomniés, et, s'il se rencontre enfin deux pauvres âmes, tout est organisé pour qu'elles ne puissent se joindre. Elles essayeront cependant, elles battront des ailes, elles s'appelleront. [...]
[...] Car jamais je n'ai trouvé dans la société de personne un charme aussi complet. À M. Bain, de Givry-Saint-Martin ! Aussi, moi, j'emporterai votre souvenir. Pour un bélier mérinos Mais vous m'oublierez, j'aurai passé comme une ombre Présentation générale de l'œuvre Madame Bovary est un roman d'apprentissage du XIXe siècle. Il s'agit ici de l'apprentissage d'une jeune fille. Au lieu d'être le roman d'une réussite, c'est le roman d'un échec. On rapproche ce roman à "Une vie" de Maupassant qui raconte une vie complète, totalement gâchée, d'une jeune fille à partir de sa sortie du couvent. [...]
[...] On constate un lien entre les épisodes par la sensation olfactive : Ici : comme ces cheveux-là, cette odeur de vanille et de citron - La seconde image est celle de la voiture jaune qui amenait et ramenait Léon (ligne 28) Image qui pourrait être empreinte de sensualité, d'émotion érotique de trouble sentimental, mais le narrateur intervient en ajoutant des remarques réalistes connotées ironiquement vieille, lentement, traine, poussière. Tout élan d'idéalisme est interdit au lecteur. - La troisième image : les trois hommes de la vie d'Emma se confondent se superposent. - Confusion préparée par métaphore tout se confondit, des nuages passèrent Idée d'une présence du champ lexical de la sensation olfactive, celle de la pommade cosmétique et puis l'ironie flaubertienne. [...]
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