Tout au long du passage, la focalisation interne qu'adopte Flaubert met en évidence les sensations d'Emma et ce qui attire son attention. En effet, la jeune femme observe avec attention chaque détail de la scène. Tout d'abord, elle porte son regard sur la foule. Emma est solitaire, et aux aguets du moindre mouvement (...)
[...] Et puis, tournant toujours, mais plus doucement, il la reconduisit à sa place; elle se renversa contre la muraille et mit les mains devant ses yeux. Madame Bovary, Flaubert La découverte d'un monde 1 Observation minutieuse Tout au long du passage, la focalisation interne qu'adopte Flaubert met en évidence les sensations d'Emma et ce qui attire son attention. En effet, la jeune femme observe avec attention chaque détail de la scène. Tout d'abord, elle porte son regard sur la foule. Emma est solitaire, et aux aguets du moindre mouvement. [...]
[...] Dérèglement entre le bal et son quotidien Il existe un réel décalage entre le bal et se vie de tous les jours. En effet, comme nous pouvons le constater dans l'œuvre intégrale, la jeune femme passe ses nuits, éveillée dans son lit, tentant désespéramment de s'évader par ses rêves romanesques. Or, dans cette scène, Emma goûte à des plaisirs qui, à l'ordinaire, n'appartiennent qu'à ses rêves. Le rejet d'un autre monde 1 Rattrapée par son passé Emma est soudain brusquement rappelée à sa vie quotidienne. [...]
[...] Par ailleurs, Flaubert développe la sensualité de la jeune femme pour souligner son plaisir. En effet, La phrase est étirée : elle mangeait alors une glace au marasquin, qu'elle tenait de la main gauche dans une coquille de vermeil, et fermait a demi les yeux, la cuiller entre les dents. 3 Son univers : Charles endormi Son mari, Charles, représente la monotonie de son quotidien. Il fait parti du décor, il est immobile et plongé dans un demi sommeil : Charles dormait à demi, le dos appuyé contre une porte. [...]
[...] Elle mangeait alors une glace au marasquin, qu'elle tenait de la main gauche dans une coquille de vermeil, et fermait à demi les yeux, la cuiller entre les dents. A trois heures du matin, le cotillon commença. Emma ne savait pas valser. Tout le monde valsait, mademoiselle d'Andervilliers elle-même et la marquise. [ . ] Cependant, un des valseurs, qu'on appelait familièrement vicomte, et dont le gilet très ouvert semblait moulé sur la poitrine, vint une seconde fois encore inviter madame Bovary, l'assurant qu'il la guiderait et qu'elle s'en tirerait bien. [...]
[...] Le bal à la Vaubyessard, Madame Bovary Flaubert est un auteur du n'appartient à aucun courant littéraire. Dans son roman Madame Bovary, l'auteur met en scène des archétypes : Charles, médiocre médecin de campagne, et son épouse Emma, une jeune femme rêveuse. Celle ci s'imagine dans d'autres lieux, égarée dans ses rêves romanesques. Ainsi, Flaubert la met en situation. En effet, invitée à un bal, elle y découvre un tout nouveau monde. Extrait étudié : L'air du bal était lourd; les lampes pâlissaient. [...]
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