Analyse de la pièce Macbeth de William Shakespeare. Ainsi qu'une biographie de William Shakespear.
[...] Lady Macbeth substitue aux fantasmes cruels de son mari la projection rassurante des images et des apparences, pour faire illusion. Mais ce serait trop simple, et la réalité fait retour, dans le somnambulisme et la folie. Au dernier acte, quand Lady Macbeth réapparaît, elle est dépassée, à un double titre : c'est Macbeth qui assume désormais complètement une contre nature qu'il cherche à approfondir constamment, et Lady Macbeth qui se consume à son tour dans le remords. Banquo est un témoin gênant de son vivant, un garant de la vérité intégrale du discours des sorcières et du destin, et une fois mort il fait retour en remords et se "matérialise" en spectre À partir de l'acte III, on peut dire que Macbeth est passé de l'autre côté, qu'il est maintenant résolument du côté du désordre et de l'inversion des valeurs, qu'il voudrait approfondir Enfin, la reine désexuée (couronne infructueuse 119m) et le roi enfant (sceptre stérile) constituent un couple stérile, c'est à dire une autre image de la contre nature et du chaos L'espace dans Macbeth La pièce est construite dans une large mesure sur un effet de contraste entre des intérieurs clos et sombres et des extérieurs grand angle. [...]
[...] La nuit ouvre sur la folie de Macbeth, son remords, et le désir de se libérer du remords qui va noyer l'Écosse sous le sang. À la fin de son parcours, Lady Macbeth atteinte de somnambulisme est en fait entrée dans le sommeil indéfini, celui de la folie, avant même de mourir et d'entrer dans le sommeil éternel. ETUDE D'UNE SCENE : ACTE TROIS - SCÈNE QUATRE Passage très important, en ce qu'il constitue une charnière dans la position de Macbeth : aussitôt après la rencontre des sorcières, à l'entrée de la pièce, il a cru être simplement un homme béni par le destin, il a cru que le titre de roi lui viendrait naturellement, sans passage à l'acte ni violence. [...]
[...] La double scène et le double jeu Nous parlons de double scène et de double jeu, mais on pourrait même parler d'une scène à triple foyer, dont le centre d'intérêt serait triple : la fête, qui est le prétexte à la réunion des personnages qui se trouvent sur scène, l'intervention de l'assassin, et l'irruption du spectre. En regard de chacun de ces éléments, la position des personnages principaux, Macbeth et Lady Macbeth est duplice, et la fête, pourtant au centre de l'espace scénique, ne peut avoir lieu. [...]
[...] Enfin, au terme de ces artifices et de ces manœuvres qui ne trompent personne, elle est contrainte de s'avouer vaincue et de sonner la retraite en bon ordre : sortez vite (149h). II) Le roi absent Ainsi, nous l'avons vu, Macbeth est mobile, il ne tient pas en place, ou plus exactement, il n'a pas de place, et ne peut trouver un lieu qui lui soit propre. La parole non adressée Il est inutile d'insister sur l'importance et la fonction de la parole dans une pièce de théâtre. Or, dans ce passage, la parole de Macbeth n'est pas adressée. [...]
[...] Macbeth règna durant 17 ans et fut un très bon roi dont personne ne se plaignit. Il avait une raison valide d'accèder au trône et tuait ses rivaux sur le champ de bataille et non dans la chambre à coucher! On dit qu'il fut un roi très généreux, il a bien règné et il a aussi fait un pelerinage à Rome. Sur son chemin il donnait de l'argent aux pauvres. Il fut tué en 1057 par Malcom Canmore, le fils de Duncan qui devint Malcom III et aussi le nouveau roi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture