Jean de La Fontaine, fabuliste du XVIIe siècle, a fait partie d'un mouvement littéraire : le classicisme. Il a écrit la fable Le loup et l'agneau en 1668. Cette fable appartient au livre I des Fables. Elle met en scène deux animaux qui sont des allégories de la force et de la faiblesse.
Cette fable met donc en scène deux personnages qui sont le loup et l'agneau. Commençons par présenter l'agneau. Il est présenté en premier dans la fable, ce qui peut attirer la sympathie du lecteur. C'est un animal qui représente l'harmonie, l'équilibre.
On peut dire que l'agneau est, dans cette fable, l'allégorie de la faiblesse. Contrairement au loup qui, lui, est plutôt l'allégorie de la force. Ce personnage est présenté après l'agneau. La rencontre entre ces deux personnages complètement opposés va entrainer un débat.
[...] En effet, au vers 28 : Le loup l'emporte et le mange, Sans autre forme de procès. Le vocabulaire de la justice est mal utilisé, car il n'y a pas eu de justice et de procès équitable et réel. Le récit remet donc la morale en question. Elle est donc démentie. Pour finir, nous allons étudier le sens de l'histoire et celui de la morale. Commençons par la morale qui est placée avant le récit, ce qui est très rare dans les Fables de La Fontaine. [...]
[...] On peut dire que l'Agneau a contré cette accusation, car il lui répond, du vers 15 au vers 17 : Plus de vingt pas au-dessous d'elle ; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. Le Loup a tort. Il trouve donc une autre excuse, du vers 18 au vers 19 : Tu la troubles, Et je sais que de moi tu médis l'an passé. L'Agneau contre une nouvelle fois l'accusation du loup en lui répondant avec une question rhétorique, au vers 20 : Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Le Loup, voyant qu'il a encore tort, accuse donc la famille de l'Agneau. [...]
[...] Après avoir lu la fable, on se rend compte que le Loup n'est pas le meilleur de l'histoire, car il a trouvé beaucoup d'arguments qui ont été contrés par l'Agneau., mais au final c'est quand même le Loup qui a gagné. Ce procès n'est pas réel, on peut plutôt dire que c'est un procès de vengeance qu'un procès de justice. Ce récit reflète le comportement des Hommes dans la vie quotidienne. Pour conclure, nous pouvons dire que dans cette fable, La Fontaine fait une critique du pouvoir royal qui détourne le droit de façon que la force soit gagnante des procès. La fable est plaisante à lire et la versification est fluide. [...]
[...] Nous avons aussi parlé du débat entre le Loup et l'Agneau, mais maintenant nous allons nous intéresser au récit de la fable. Nous allons étudier d'un peu plus près le schéma narratif et dans un second temps nous étudierons le sens de l'histoire et celui de la morale. Dans cette fable nous pouvons voir qu'il y a une morale, mais aussi et surtout un récit. En effet le récit commence au vers 3 et fini au vers 29. Dans ce récit on peut identifier le schéma narratif. [...]
[...] Nous pouvons alors nous demander : quel message La Fontaine veut-il faire passer au lecteur ? Pour y répondre, nous étudierons, dans un premier temps le dynamisme de la fable, puis l'apport qu'a le récit dans cette fable. Pour commencer, nous allons étudier le dynamisme de la fable. Dans un premier temps nous parlerons des deux protagonistes qui ont l'air d'être opposés. Cette fable met donc en scène deux personnages qui sont le Loup et l'Agneau. Commençons par présenter l'Agneau. [...]
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