Lorsque j'étais une oeuvre d'art, Éric Emmanuel Schmitt 2002, autoportrait, humour noir, autodénigrement, incipit, monologue intérieur, romantisme, champs lexical, commentaire de texte
Schmitt est un auteur francophone qui connait depuis quelques années un assez gros succès dans différents domaines, en tant que dramaturge, metteur en scène, mais également romancier. Depuis peu, il s'essaie même à la BD. À la base, il est agrégé en philosophie, c'est pour cela que l'on retrouve toujours une réflexion sur le monde dans ses oeuvres. C'est le cas ici, il parle d'estime de soi, de la beauté, de la mort et de l'amour des autres dans un monologue intérieur.
[...] En effet, cette dangerosité se retrouve dans l'animalisation du paysage "tapie" l.54, "babines" l.55 qui fait penser à un félin prêt à sauter sur sa proie. Les flots sont également personnifiés en "flôts rageux" l.38 "poignardant" l.19. Les expressions hyperboliques accentuent d'autant plus la violence. Ce paysage est en mouvement, il défit l'immobilité du personnage. Le paradoxe de la nature violente mais réconfortante montre le desespoir du personnage. . qui rapelle les auteurs romantiques. Ce paysage tiraillé, traduit les émotions du personnage. En donnant vie au paysage, c'est son agitation qu'il projette. [...]
[...] Humour noir : utilisation de la tristesse que l'on traite avec beaucoup de détachements. Trop d'éxagérations nuit au sérieux de la scène. Une scène de suicide ne devrait pas être comique, c'est un acte grave. Mais comme le texte commence par "j'ai toujours raté mes suicides" cette scène n'a aucune crédibilité, pourquoi reussirait - il puisqu'il ne fait que retarder le moment "J'allais sauter" "Je m'accordais quelques secondes". Le tragique doit susciter la pitié et la terreur or ici, les éxagérations tourne la scène au comique. [...]
[...] Lorsque j'étais une oeuvre d'art - Eric Emmanuel Schmitt Schmitt est un auteur francophone qui connait depuis quelques années un assez gros sucès dans différents domaines, en tant que dramaturge, metteur en scène mais également rom ancier. Depuis peu, il s'essaie meme à la BD. A la base, il est agrégé en philosophie, c'est pour cela que l'on retrouve toujours une réflexion sur le monde dans ses oeuvres. C'est le cas ici, il parle d'estime de soi, de la beauté, de la mort et de l'amour des autres dans un monologue intérieur. [...]
[...] On se retrouve face à un monde violent qui correspond à un lyrisme morbide. II. L'autodénigrement du personnage Un autoportrait sans concession . Tazio dresse un portrait négatif de lui, dont l'incapacité est mise en avant avec les mots "pas fichu" "inutile" "raté" qui le définissent par l'absence de. En proie au désespoir il nous indique que son seul don est d'être lucide sur sa situation, et là encore sa qualité devient vite négative. Il se sent à part et le fait ressentir par l'antithèse "nous sommes" puis "malheureuse singularité", il s'extirpe d'un quelquonque groupe. [...]
[...] Il fait allusion à la vie de façon comique en disant "j'étais né par expulsion" comme s'il avait été rejeté. L'aphorisme, aborde sans tabou le suicide : "le suicide, c'est comme le parachutisme, le 1e reste le meilleur". Cela rejoint le paradoxe de l'accomplisement pour parler du suicide "épanouir" "bonheur". Le fait que le événements se ligue contre le personnage pour aller à l'encontre de son plan révèle un comique de situation car la situation est grotesque. L'incipit de ce roman nous donne à voir une scène faussement tragique au lyrisme désabusé, dans laquelle le personnage finit par apparaître ridicule. [...]
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