Commentaire composé semi-rédigé sur l'Acte IV Scène 9 de la pièce de théâtre Lorenzaccio d'Alfred de Musset.
[...] Maudite invention ! Lutter avec Dieu et le diable, ce n'est rien ; mais lutter avec des bouts de ferraille croisés les uns sur les autres par la main sale d'un armurier ! Je passerai le second pour entrer ; il posera son épée, là, ou là, oui, sur le canapé. Quant à l'affaire du baudrier à rouler autour de la garde, cela est aisé ; s'il pouvait lui prendre fantaisie de se coucher, voilà où serait le vrai moyen ; couché, assis, ou debout ? [...]
[...] Lorenzo prépare la mise en scène du meurtre. Lecture : Entre LORENZO. Je lui dirai que c'est un motif de pudeur, et j'emporterai la lumière ; cela se fait tous les jours ; une nouvelle mariée, par exemple, exige cela de son mari pour entrer dans la chambre nuptiale ; et Catherine passe pour très vertueuse. Pauvre fille ! Qui l'est sous le soleil, si elle ne l'est pas ! Que ma mère mourût de tout cela, voilà ce qui pourrait arriver. [...]
[...] On peut penser que les hommes fabriquent une pierre tombale. Cela représente sa mort et la mort d'Alex. Lignes 55/56 : Giomo est l'écuyer d'Alex. Ce sont des paroles que Lorenzo prête à Alex. Conclusion : Lorenzo a besoin de s'extérioriser. Grâce à cela, nous avons une étude psychologique du personnage qui se révèle un être sensible. Plus la réalisation du meurtre approche, plus Lorenzo est certain qu'il sera inutile. Ce monologue est nécessaire à l'action puisqu'il en précise tous les détails. [...]
[...] Allusion à l'acte III, scène 4 : Lorenzo est conscient de déchirer le cœur de sa mère. Lignes 42/44 : même s'il lui avait avoué, il serait passé non plus pour un débauché mais pour un assassin; il était obligé dans tous les cas de la faire souffrir. Il pense aux conséquences pour les républicains des lignes 14 à 21. Lorenzo est lucide, et l'a dit à Philippe : il sait que les républicains sont lâches même s'ils sont très forts avec les mots. [...]
[...] Il faut que j'aille là-bas. Bonsoir, mignon ; eh ! Trinque donc avec Giomo. Bon vin ! Cela serait plaisant qu'il lui vînt à l'idée de me dire : Ta chambre est-elle retirée ? Entendra-t-on quelque chose du voisinage ? Cela serait plaisant ; ah ! On y a pourvu. Oui, cela serait drôle qu'il lui vint cette idée. Je me trompe d'heure ; ce n'est que la demie. Quelle est donc cette lumière sous le portique de l'église ? [...]
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