Étude des passages clés analysés et commentés du drame Lorenzaccio d'Alfred de Musset tout en projetant la lumière sur le caractère énigmatique du protagoniste Lorenzo et en mettant ainsi l'accent sur les traits psychologiques de sa personnalité. Loranzaccio, étant à la fois le nom de l'oeuvre et celui du héros, reste une vraie curiosité à découvrir.
[...] Annoncé plus haut par le fantôme il n'est tout d'abord qu'une réalité inconsistante qui accompagne la personne ou recouvre le moi véritable. Il devrait donc être aisé de s'en débarrasser. C'est ce que croit le vieux Philipe qui a connu seulement la vertu et l'isolement de l'étude. Cela réjouit mon vieux cœur, Lorenzo, de penser que tu es honnête ; alors tu jetteras ce déguisement hideux qui te défigure, et tu redeviendras d'un métal aussi pur que les statues des bronze d'Harmodius et d'Aristogiton. Lorenzo le détrompe. [...]
[...] Analyse et commentaire : Attitude d'Alexandre : Alexandre a une attitude ambiguë à l'égard de Lorenzo, un comportement ambigu : Alors que Lorenzo est son protégé, Alexandre fournit une épée pour se battre contre sire Maurice. Alexandre défend Lorenzo face aux accusations de sire Maurice : J'aime Lorenzo, moi / pauvre Renzo Il l'appelle Lorenzo de Médicis : nom prestigieux du descendant d'une famille noble. Mais il humilie également son cousin : Renzo, un homme à craindre ! Le plus fieffé poltron ! Une femmelette, l'ombre d'un ruffian énervé ! Tu fais honte au nom des Médicis. [...]
[...] De même, les séries de synecdoques et métonymies affirment que ce meurtre est une partie de Lorenzo. [ ] toi qui me parles, c'est mon meurtre que tu honores ! Conclusion : Contre son doute secret, Lorenzaccio mobilise les dernières forces de sa volonté défaillante, de sa nature amollie par la débauche. En quelque sorte, il joue sa dernière comédie devant Philippe, mais on peut percevoir derrière sa colère et son sursaut d'orgueil, le vide qui l'habite. Lorenzaccio est d'une lucidité désespérante. La confession de Lorenzo révèle sa vraie nature. [...]
[...] Analyse et commentaire : Le premier monologue : Ce passage est a priori intéressant car on découvre un nouveau visage de Lorenzo. Lorenzaccio s'interroge d'abord sur son rôle et puis une nouvelle fois, change de masque et manque de volonté. Lorenzo découvre en lui des pulsions animales, une joie sauvage à verser le sang. D'où la métaphore du fruit d'une prise de conscience. Il redécouvert également sa capacité à éprouver les émotions. Ici, plus particulièrement, la joie et la souffrance au point d'un être submergé. [...]
[...] Il idéalise Florence J'aime ma mère Florence C'est un personnage romantique et libre Je n'appartiens à personne. Quand la pensée veut être libre, le corps doit l'être aussi. Ce Tebaldo peut, à première lecture, passer pour le double sublime et pur de Lorenzo, un rappelle culpabilisant de sa jeunesse et de son innocence perdues. Le jeune peintre raphaélique incarne avec éclat la passion exclusive de l'art, l'idéalisme généreux, le mysticisme contemplatif, où Musset n'est pas loin de voir l'unique port où l'on soit à l'abri des remous et des périls de haute mer Lorenzo, l'impur : A l'opposé, Lorenzo étourdit Tebaldo par une pluie de questions (il s'agit d'un véritable interrogatoire) souvent incohérents et provocantes. [...]
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