Lorenzaccio, acte II, scène 4 - Musset

Thèmes abordés

Lorenzaccio, acte II, scène 4, Musset, lâcheté, personnage tragique, antihéros, spectre, commentaire

Résumé du document

un enfant :

Surnom affectifs « renzo » ; « Lorenzino »
participe à son infantilisation

« Mon enfant » ; « mon Lorenzino »
Déterminant possessif « mon » répété

Impératif injonctif « Lis-moi une histoire »
Requête d'enfant

Un Homme :

Bindo le tutoie puis le vouvoie : « tu » (L 39/42/44) puis « vous » (L 59/60)

Hyperbole : « cette confiance extrême que le duc vous témoigne » montre qu'il joue un rôle politique important.

Extraits

[...] Le passage se fonde sur 2 modalités : - La modalité du doute : champ lexical de la rumeur : pronom indéfini on dans on dit que 42) + l'histoire scandaleuse qui court sur ton compte 39/40) - modalité de la certitude : litote : cela ne m'étonnerait pas + l'histoire est vraie 47) L'oncle a du mal à faire la part du vrai et du faux, les questions rhétoriques : Est-il vrai ou faux ? (L62) ; Êtes-vous des nôtres ou n'en êtes-vous pas ? 63) suggèrent le scepticisme de Bindo Bon ou mauvais ? [...]

[...] 43) Lorenzo veut éviter l'interrogatoire de Bindo A quel taux sont vos marchandises ? ; comment va le commerce 48/49) Il veut changer de sujet il ne rentrera qu'au jour ; quand tu as tiré la cloche ce matin en rentrant Ces deux propositions prouvent que Lorenzo est un débauché qui a passé la nuit dehors Sérieux : Discours injonctif avec 3 impératifs : lis-moi 26) ; asseyez- vous (L30) ; dites lui 31) Répétition du mot : Catherine 26) Il faut preuve d'autorité sincère ou menteur ? [...]

[...] Un Lâche et un héros : Un lâche : Champ lexical de la lâcheté : tu t'es évanoui à la vue d'une épée plus vil qu'un chien (animalisation doublée d'un comparatif de supériorité) ; je me suis évanoui Un héros : Lorenzo assume ses actes l'histoire est vraie» Bindo dit : je t'ai vu faire des armes à Rome Expression militaire qui signifie qu'il a fait la guerre Lorenzo dit il verra quelque chose qui l'étonnera 32) Indéfini qui nous laisse penser qu'il va accomplir un acte héroïque + futur de certitude qui prouve sa détermination II) Lorenzo un personnage tragique : un homme de la nuit : Champ sémantique de l'obscurité : ma lampe était loin de moi ; obscure ; soir (L30) + répétition du mot nuit 7/9/31) Marie dit : il ne rentrera qu'au jour L = homme de la nuit Imparfait d'habitude : Passait autrefois ses nuits à travailler L = homme de la nuit Décor nocturne reflète l'état d'esprit mélancolique du personnage Une fatalité : Dans le cadre d'une tragédie, le rêve de Marie = prophétie et L tremble de la tête aux pieds car il comprend la prophétie et ce que représente le spectre Il est temps d'en finir + l'indice de temps : bientôt 32) Lorenzo = pers tragique car il doit accomplir quelque chose mais le temps presse Future proche injonctif : répondrez-vous à cet appel ? Accentue l'effet d'imminence d'un événement tragique. [...]

[...] Une figure de meurtrier : Lorenzo dit : lis-moi l'histoire de Brutus Il fait une référence d'autorité à deux personnages historiques : - Au 1er Brutus ( VI°s av.JC) qui est le fondateur de la république - Au 2ème Brutus ( 44 av.JC) assassin de César qui se comportait comme un roi ( ce qui était détesté à l'époque ) Il semble vouloir se donner du courage en écoutant l'histoire de deux personnages qui ont accompli des actes similaires au sien : renverser un tyran et établir un nouveau régime. III) Lorenzo, personnage du double jeu Sérieux ou dissipé ? Dissipé : Phrases interrogatives : Quelle histoire ? [...]

[...] Etude Acte II, scène 4 de Lorenzaccio de Musset Introduction : Musset : Dramaturge et poète romantique Œuvres : pièce de théâtre Les Caprices de Marianne, poème Rolla Lorenzaccio : Florence (Italie) des Médicis Lorenzo médite en secret l'assassinat de son cousin le duc régnant de façon tyrannique Alexandre de Médicis. Il veut libérer sa patrie et porter au pouvoir les républicains. Il se met à son service, le tue mais son geste dérisoire fera basculer le pouvoir aux mains d'un autre despote du clan Médicis. [...]