Platon avait écrit, La République et Les Lois, Cicéron donne les mêmes titres à deux traités théoriques. Dans le second (De legibus), rédigé en -54, il réfléchit à l'organisation pratique de la cité. Cicéron lui-même, son frère Quintus et Atticus, son ami, s'entretiennent sur les meilleures lois à prendre pour le meilleur régime politique.
[...] Le cinquième élément est mis en relief car il est détaché de l'énumération pour faire l'objet d'une interrogative (question rhétorique encore). Dans Les devoirs, Cicéron écrira que « la volupté est une honte à tous les âges, et, pour la vieillesse. ») 17 «At in ea quidem spernenda et repudianda uirtus uel maxime cernitur. » At quidem uirtus Mais assurément la vertu cernitur uel maxime est reconnue le plus possible in ea spernenda et repudianda. dans celle-ci devant être méprisée et repoussée. Mais précisément, la meilleure manifestation de la vertu a lieu quand on la méprise et quand on la repousse. [...]
[...] Les Lois, [Blâmer le vice, louer la vertu] - Cicéron (54 av. J. - Traductions juxtalinéaire et littéraire, commentaire [Blâmer le vice, louer la vertu] CICERON, LES LOIS, 19 Platon avait écrit, La République et Les Lois, Cicéron donne les mêmes titres à deux traités théoriques. Dans le second (De legibus), rédigé en il réfléchit à l'organisation pratique de la cité . Cicéron lui-même, son frère Quintus et Atticus, son ami, s'entretiennent sur les meilleures lois à prendre pour le meilleur régime politique. [...]
[...] 6 « Possumus eos, qui a stupro arcentur infamiae metu, pudicos dicere, quom ipsa infamia propter rei turpitudinem consequatur ? » Possumus dicere pudicos Pouvons-nous dire chastes eos, qui arcentur stupro ceux qui sont détournés de l'adultère metu infamiae, par crainte de l'infamie, quom infamia ipsa alors que l'infamie elle-même consequatur en résulte propter turpitudinem rei ? à cause de la bassesse de la chose ? Pouvons-nous dire que font preuve de chasteté les individus qui reculent devant l'adultère, parce qu'ils risquent d'être taxés d'infamie, alors que c'est l'abjection de l'acte qui entraîne l'infamie elle-même ? La question rhétorique appelle une réponse négative. Seule la vraie pudeur éloigne de l'adultère et non la crainte d'être mal vu. [...]
[...] et de la chasteté ? Que dire de la modération, de la tempérance, de la retenue, de la maîtrise de soi, de la pudeur et de la chasteté ? Avec cette énumération, l'extrait prend une couleur petite stoïcienne (un des maîtres de Cicéron est Diodote, mais Cicéron n'est pas stoïcien). L'idée est d'assurer l'ordre dans l'individu : cet ordre pourra ainsi être étendu à la cité. 2 « Infamiaene metu non esse petulantes, an legum et iudiciorum ?» [Dicemusne nos] esse petulantes Dirons-nous nous ne pas être immoraux metu infamiae par crainte de l'infamie an legum et iudiciorum ? [...]
[...] ou devoir être loué ou devant être blâmé ? En effet, quelle action mérite l'éloge ou le blâme, si on ne prend pas en considération la nature de l'action à louer ou à blâmer ? Une nouvelle question rhétorique « enfonce le clou » : l'objet du discours démonstratif est défini par sa nature (natura). 8 « An corporis prauitates, si erunt perinsignes, habebunt aliquid offensionis, animi deformitas non habebit ? » An prauitates corporis Est-ce que vraiment les difformités du corps habebunt aliquid offensionis, auront quelque chose de répugnant, si erunt insignes, si elles seront évidentes, deformitas animi non habebit ? [...]
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