Dans Le Livre de ma mère, roman autobiographique écrit par Albert Cohen en 1954, l'auteur met en avant son enfance vue comme une époque essentielle de son existence auprès d'une personne chère à ses yeux, sa mère. L'extrait du chapitre huit qui nous est proposé à l'étude montre une certaine part de réalisme qu'utilise Cohen pour narrer sa jeunesse sous forme de brèves phrases nominales. Contrairement à certains auteurs, l'écrivain n'essaie pas d'embellir son enfance, au contraire il dit les choses de façon très naturelles, comme elles le sont. Étant écrit après la mort de sa mère, il est évident qu'on puisse se confronter à une dimension tragique et nostalgique à travers ses propos (...)
[...] Les fables de La Fontaine (l.9-10) et les leçons (l.18) qu'elle lui faisait réciter indiquent que c'est une personne soucieuse de son futur et de son éducation. Dès le début de l'extrait, l'auteur nous indique qu'il parle des choses qu'il n'a plus en commençant par ô mon passé (l.1). Il ressent beaucoup de nostalgie surtout à la fin où il dit clairement qu'il n'aura plus rien de toutes ces choses qu'il a cité. Il regrette beaucoup sa petite enfance (l.1) et toutes les beautés de ce temps-là. [...]
[...] - proximité de la mort - long voyage qui s'achève - vers la fin : accélération du rythme = fin d'un compte à rebours - plus de raison de vivre - 1ers mots et derniers : antithèse ô mon passé/ ma mort approche notion de passé et de future après mort de sa mère Exemple de commentaire composé : Dans Le livre de ma mère, un roman autobiographique écrit par Albert Cohen en 1954, l'auteur met en avant son enfance vue comme une époque essentielle de son existence auprès d'une personne chère à ses yeux, sa mère. L'extrait du chapitre huit qui nous est proposé à l'étude montre une certaine part de réalisme qu'utilise Cohen pour narrer sa jeunesse sous formes de brèves phrases nominales. Contrairement à certains auteurs, l'écrivain n'essaie pas d'embellir son enfance, au contraire il dit les choses de façon très naturelles, comme elles le sont. Étant écrit après la mort de sa mère, il est évident qu'on puisse se confronter à une dimension tragique et nostalgique à travers ses propos. [...]
[...] Albert Cohen utilise différentes manières pour évoquer le bonheur de cette enfance imparfaite. Nous verrons dans un premier temps comment il présente son enfance heureuse, puis l'éloge qu'il fait de sa mère. Nous terminerons par l'explication du sentiment de la mort qui approche au fil du texte. En effet, tout au long de l'extrait, Cohen utilise les sens pour citer des éléments de son enfance. Pour commencer, il utilise l'odorat sous un terme plus général en évoquant les odeurs à la ligne 4. [...]
[...] Étude de l'extrait: suite d'énumérations pointillistes absence de phrases verbales commence par apostrophe ô qui marque les regrets de ses souvenirs heureux nostalgie champs lexical des sens (synesthésie = mélange de différents sens) Son enfance est vue comme une époque sensorielle, tous les souvenirs y compris ses bobos sont atténués par la mère, il n'en retient que du bonheur. On constate aussi une certaine part de réalisme face à ses souvenirs. Il n'essaie pas de les embellir et laisse comprendre que son enfance est imparfaite. Cette enfance est marquée par une dimension nostalgique et tragique. [...]
[...] Chaque détail est relié à elle et sa présence. Il utilise un vocabulaire très sensoriel ce qui met en évidence les précisions. Le texte nous paraît comme un long voyage avec une accumulation d'énumérations qui aboutit à la mort. Albert Cohen a beaucoup de regrets, il aurait voulu garder sa mère et les choses dont il parle pour toujours étant pour lui des éléments qui constituent un paradis. Il semble être mis hors de ce jardin d'Eden obligé de se confronter à la vraie vie, seul. [...]
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