Le XVI siècle est le siècle de la Renaissance. On y remarque un renouveau dans tous les domaines. La littérature est rénovée par La Pléiade, un groupe de 7 poètes qui apparaît vers 1545.
Ce mouvement s'efforce à défendre la dignité de la langue française et de la création littéraire, notamment en poésie. Les deux principaux animateurs en sont Ronsard et Du Bellay qui considèrent que l'Italie est la terre du savoir antique et des Muses qui leur apportent l'inspiration (...)
[...] D'après ce texte il faut défendre la langue française contre l'utilisation du latin, considéré jusque lors comme la langue des artistes et des savants. Ils soutiennent aussi l'idée qu'il faut maintenir notre langue mais aussi l'enrichir, en imitant spécifiquement les Anciens. Voici les deux chapitres qui portent sur ces deux idéologies. CHAPITRE IV : que la langue française n'est si pauvre que beaucoup l'estiment Je n'estime pourtant notre vulgaire, tel qu'il est maintenant, être si vil et abject, comme le font ces ambitieux admirateurs des langues grecque et latine, qui ne penseraient, et fussent-ils la même Pithô, déesse de persuasion, pouvoir rien dire de bon, si n'était en langage étranger et non entendu du vulgaire. [...]
[...] Tout d'abord, sa forme est celle du sonnet avec deux quatrains et deux tercets. Il se compose également de rimes disposées comme dans le poème de Ronsard et uniquement d'alexandrins. Ensuite, ce poème traite le thème de l'amour, mais cette fois celui qu'il éprouve pour son petit village son pays natal, et non pour une femme. Le lyrisme y est très marqué, notamment par les sentiments de l'envie, avec l'utilisation de la formule impersonnelle du premier quatrain, de la déception lorsqu'il compare Rome à son pays Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, que des palais romain le front audacieux (v.9-10), et de l'inquiétude, avec ses interrogations sur son retour quand (v.5). [...]
[...] LA PLEIADE Le XVI siècle est le siècle de la Renaissance. On y remarque un renouveau dans tous les domaines. La littérature est rénovée par La Pléiade, un groupe de 7 poètes qui apparaît vers 1545. Ce mouvement s'efforce à défendre la dignité de la langue française et de la création littéraire, notamment en poésie. Les deux principaux animateurs en sont Ronsard et Du Bellay qui considèrent que l'Italie est la terre du savoir antique et des Muses qui leur apportent l'inspiration. [...]
[...] De plus, il se réfère aux aïeux aux Anciens, comme le demande la Pléiade. Le premier quatrain relatant l'histoire d'« Ulysse et de sa toison est repris de L'Odyssée d'Homère, lui-même considéré comme un Ancien à imiter. [...]
[...] On y emploie des mots comme émerveillant (v.3) ou dédain (v12). De plus le poète a été inspiré par une Muse pour produire ce poème, qui n'est d'autre qu'Hélène dont il est tombé sous le charme. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison , Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! [...]
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