Lorenzaccio a été écrit par Alfred Musset en 1833. Musset dépasse tous les codes imposés par son temps en relatant une histoire inspirée d'un fait historique réel : l'assassinat en 1536 du tyrannique Alexandre de Médicis par son cousin Lorenzo, et en fait une oeuvre romantique.
La Florence imaginaire de Musset ressemble à la France des années 1830 qu'il a connu : on y retrouve beaucoup de références à la religion, à la corruption et à la débauche, qui provoque l' humiliation par rapport à l'époque glorieuse de Napoléon (...)
[...] Remarque : on peut noter un nouveau contraste par l'idée du sale qui s'oppose aux valeurs de la puretés mentionnées par la suite par Philippe qui sont aussi les anciennes valeurs de Lorenzo je crois à la vertu ; à la pudeur et à la liberté . La différence est que Lorenzo a confronté ses rêves à la réalité, tandis que Philippe non, il n'en a pas eu le courage : arrête, ne brise pas comme un roseau mon bâton de vieillesse. je crois à tout ce que tu appelles des rêves Cela exprime déjà l'inactivité des républicains qui ne font que parler sans changer leurs paroles en actes dans la réalité. Ainsi Lorenzo est de nouveau seul = romantique. [...]
[...] Lorenzo croit en l'homme mais observe sa décadence comme celle d'un corps par un virus qui se généralise. Référence à Brutus lourde de sens : antique = référence des héros romantiques, ensuite, il y a deux brutus : celui qui chasse Tarquin salviati) après le viol de Lucrève Louise ici) , et fonde par suite la république (509 av JC) ; et celui qui tue son père César (ici son cousin auguste) (44 av JC) Puis évocation du sacrifice : mon fantome : Lorenzo, fantome comme esprit, le corps étant celui de lorenzaccio. [...]
[...] Orientation de la lecture : L'esthétique du contraste et du monologue intérieur et du romantisme (shakespearien) qui pousse à une double révélation : la découverte de Lorenzo, et l'issue de la fin de la pièce. Lecture Analyse Je conçois = dénote déjà d'une incompréhension partielle. Suivi par si je te comprends bien Et mise en doute de ce que dit Lorenzo : tu crois que tout ressembles à ce que tu as vu = une autre forme d'incompréhension. D'ailleurs cette incompréhension raillerie : de pareilles idées Première évocation discrète à l'abominable, au vice. Le côté invraisemblable pareilles idées fait office d'hyperbole. Remarque : cette incompréhension montre la solitude de Lorenzo héros romantique. [...]
[...] La sexualité en tant que vice est présente tout au long de l'œuvre et elle image toute la débauche, puis l'argent passe comme second vice méchantes pièces d'or Cette antinomie entre vice et pureté se retrouve au sein de l'expression religieuse qui porte en elle même un paradoxe : le baiser de judas un acte d'amour, le baiser, qui se concrétise dans l'arrestation, la torture et le meurtre de Jésus Christ. Il faut noter les nombreuses questions oratoires : Lorenzo fini par douter de qui il est : moi, Lorenzaccio? et donc de ce qu'il doit faire. La situation apparaît absurde et incompréhensible : le monde vit dans la corruption et l'accepte : on le lui fait pas de mal. [...]
[...] Philippe dit ceci suite à la première Tirade de Lorenzo qui évoque la répugnance de ses actes : il a déjà conscience qu'il n'est pas capable d'assumer de tels actes et s'en excuse en demandant presque la pitié que le diable ne méprise pas Par la suite, c'est l'occasion pour Lorenzo de montrer que lui ne doute plus et qu'il ne fait pas parti des faibles Se demandant d'abord suis je un satan? = confusion de l'être et de paraître et doute sur lui même. Il fait tout de suite référence avec un excalamtive au bon : lumière du ciel ! Lorenzo évoque sa pureté : j'aurais pleuré . [...]
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