Dès son premier recueil intitulé « Fables choisies mises en vers par M. de La Fontaine », le fabuliste met en avant le caractère didactique et moral et en même temps divertissant et gai de sa poésie. Dans la préface adressée à Monseigneur le Dauphin, celui qui aurait pu être son élève, si le poète avait joui de la faveur royale, il vante la légèreté et la brièveté de ses vers, et la leçon présentée par le truchement du récit. Plus loin, il définira son ouvrage comme :
« Une ample comédie à cent actes divers
« Et dont la scène est l'univers ».
[...] Qui en effet, peut être sûr de rester toujours le plus fort dans un monde impitoyable ? Au principe de la loi naturelle inéluctable du plus fort, s'ajoute celui du hasard, qui renverse la bonne fortune du gagnant. La fable ressemble à la parabole, dans la mesure où sa visée est spirituelle, morale. Il faut interpréter le récit pour lui donner tout son sens. Et ce dernier se dégage autant du récit de manière implicite, que de la moralité proprement dite, de manière explicite. [...]
[...] Mais la question et l'affirmation troublent et perturbent l'ennemi déconcerté. Il doit conclure que l'insecte n'a pas peur. De son côté, le moucheron constate son silence gêné, surpris. En outre, nous remarquons le rythme des octosyllabes 4/4 (vers 2/4/2 (vers7) 3/5 (vers qui suggèrent le mouvement continu d'attaque et de retraite de l'insecte, et en même temps son caractère vif et menaçant. Ainsi, par sa stratégie de provocation, le faible affirme sa force sans la prouver. Il impose sa parole comme évidente, alliant la sagesse et la force. [...]
[...] L'insecte fond sur le royal ennemi, il pique, il nargue. Aux vers il n'a pas besoin de s'expliquer davantage et se contente d'une ellipse. Pourquoi s'expliquer quand on est maître du terrain ? : Un bœuf est plus puissant que toi Je le mène à ma fantaisie Et de fait, il frappe comme il lui plaît, et le lion ne saurait riposter sans dommage pour lui-même La rage du lion n'est bonne tromper le spectateur La Fontaine propose ici une leçon toujours vraie et d'actualité. [...]
[...] Ésope Vous ferez le commentaire composé de cette fable de La Fontaine. INTRODUCTION Dès son premier recueil intitulé Fables choisies mises en vers par M. de La Fontaine le fabuliste met en avant le caractère didactique et moral et en même temps divertissant et gai de sa poésie. Dans la Préface adressée à Monseigneur le Dauphin, celui qui aurait pu être son élève, si le poète avait joui de la faveur royale, il vante la légèreté et la brièveté de ses vers, et la leçon présentée par le truchement du récit. [...]
[...] Il existe deux versants dans l'aventure du moucheron : l'unité de la fable est une unité de caractère. Notre moucheron, intrépide comme un lion, dont il n'a rien à craindre, joint à l'impétuosité un certain goût de la gloriole. Et celle-ci lui sera fatale au moment de son triomphe, qui lui fait voir les choses trop en grand. Bien entendu, ces réflexions morales doivent se dégager implicitement du récit, et non de la moralité proprement dite. Que dit cette dernière de façon explicite : . [...]
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