Le Lion abattu par l'Homme, Jean de la Fontaine, fable, héritage antique, recueil complet des fables
La fable à étudier Le lion abattu par l'homme, est tirée du livre III, fable 10, du recueil complet des fables de la Fontaine. C'est une légère peinture qui a pour but de plaire et de distraire : séduire un large public. Cette fable écrite en vers, forme que La Fontaine appréciait particulièrement, montre qu'elle s'adresse à un public instruit, lettré, à une élite intellectuelle.
S'appuyant sur l'héritage antique et traducteur d'Esope, il s'est inspiré de « l'homme et le lion voyageant de compagnie »*. Les deux textes se font échos, à la seule différence que la peinture a été substituée par une sculpture chez La Fontaine.
[...] Le Lion abattu par l'Homme III Jean de la Fontaine. Introduction : La fable à étudier Le lion abattu par l'homme, est tiré du livre III, fable 10, du recueil complet des fables de la Fontaine. C'est une légère peinture qui a pour but de plaire et de distraire : séduire un large public. Cette fable écrite en vers, forme que La Fontaine appréciait particulièrement, montre qu'elle s'adresse à un public instruit, lettré, à une élite intellectuelle. S'appuyant sur l'héritage antique et traducteur d'Esope, il s'est inspiré de l'homme et le lion voyageant de compagnie Les deux textes se font échos, à la seule différence que la peinture a été substitué par une sculpture chez La Fontaine. [...]
[...] Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cela ne fait pas référence à un travail brut, sans finesse. Description de l'œuvre plus précisément Il faut resituer l'écriture de la fable dans son contexte. Quel est l'impact de la peinture à l'époque de la Fontaine ? De façon générale, le rôle de l'art et de la peinture est de reproduire le visible, il joue un rôle direct avec notre accès au réel. Mais on peut s'interroger sur le fait de savoir dans quelle mesure l'artiste imite-t-il la nature ? L'art est il toujours mimesis ? [...]
[...] Un lion, en passant rabattit leur caquet. Il accepte de voir que le lion est ici en position de faiblesse : mais il poursuit en disant que l'artisan ouvrier les a déçu c'est-à-dire trompé. Il avait la liberté de feindre Cette liberté se réfère à l'Art qui permet dans les faits à l'homme de tout représenter (preuve ici faite avec l'idéalisme, ou encore le courant baroque présent aussi au XVIIe ) Finalement, le peintre peut tout oser. Puis avec ce nouvel alinéa, ce nouvel alexandrin le lion appelle à davantage de raison. [...]
[...] On voit aussi aux vers 3 et un parallélisme dans leur construction. Un lion d'immense stature Par un seul homme terrassé. D'un côté le lion, de l'autre l'homme. Ainsi le caractère immense du lion s'oppose au pouvoir d'un seul et unique homme. De même, la stature fière, droite et imposante que l'on accorde au lion s'oppose ici à l'action de l'homme qui le terrasse le foudroie. Mais il faut rappeler que cela n'est qu'une peinture. L'artisan a donc pu représenter ce qu'il voulait au moyen de son imagination. [...]
[...] Le lion aurait le dessus sur l'homme et il ne s'agirait alors que d'un reflet et une continuité de la réalité. La représentation serait donc dans ce cas mimesis. En effet, la force domine et le faible doit s'y soumettre. Finalement si on s'interroge sur le fait de savoir pourquoi l'homme a-t-il chercher à se mettre ainsi en avant, en s'éloignant tant de la réalité c'est parce que l'œuvre d'art qu'il s'agisse d'un tableau ou d'une sculpture est durable dans le temps. [...]
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