De la liberté, John Stuart Mill, liberté, lois, Etat, vie sociale, vie politique, vie économique
La liberté se définit par le pouvoir d'agir à sa guise dans la limite des lois et sans nuire à l'autre. Aux pages 180 à 182 de son ouvrage De la liberté (1859), John Stuart Mill s'interroge sur le rôle et la place de l'Etat dans une nation libre. Un Etat qui encadre et dirige la vie sociale, politique et économique de façon très rigide est-il une entrave à la liberté de la nation ? Dans quelle mesure l'Etat doit-il laisser intervenir les individus pour pouvoir prétendre au titre de pays libre? En s'appuyant sur de fortes oppositions entre concepts, l‘auteur démontre dans cet extrait qu'une nation libre implique nécessairement que ses citoyens disposent d'un pouvoir de participation, bien que mesuré, à la vie commune de leur pays.
[...] Mill montre que l'épanouissement personnel de l'individu au sein des structures publiques auxquelles il participe est essentiel pour la construction et la pérennisation d'un pays libre Ce ne sont pas là [ ] libertés locales ! L'auteur précise que l'investissement de l'individu dans les exemples qu'il a cités précédemment relève plus immédiatement du domaine de l'éducation de l'individu que de sa liberté politique Ce ne sont pas là [ ] peuple libre Mill commence par opposer les concepts de liberté et de développement Ce ne sont pas là [ ] développement : il insiste sur le fait que laisser l'individu participer aux affaires publiques ne revient pas en soi à lui procurer de la liberté, mais plutôt à lui permettre de poursuivre sa transformation pour acquérir maîtrise de soi et conception de l'idéal moral et social. [...]
[...] C'est là la principale [ ] associations volontaires II. Ce ne sont pas là [ ] libertés locales ! ! ! 1. Ce ne sont pas là [ ] peuple libre 2. Elles ont pour objet [ ] isoler 3. [...]
[...] A la question de savoir si, pour qu'un peuple soit libre, l'État ne doit pas être présent dans tous les aspects de la vie commune, Mill répond qu'il est nécessaire de permettre aux individus de participer, à leur échelle, au bon fonctionnement de leur pays Il s'agit de savoir [ ] associations volontaires ! Le problème posé par l'auteur consiste à déterminer l'ampleur de l'investissement personnel des citoyens nécessaire à l'acquisition du bonheur de tous il s'agit de savoir [ ] librement En tant que penseur utilitariste, Mill vise en effet avant tout le bonheur commun pour leur bien ; la question est donc de savoir comment combiner les actions des citoyens et celles du gouvernement pour accéder au bonheur global, sachant que chaque individu a ses intérêts propres. [...]
[...] John Stuart Mill De la liberté pp.180-182 Plan du commentaire I. Il s'agit de savoir [ ] associations volontaires ! ! ! 1. Il s'agit de savoir [ ] librement 2. Dans de nombreux cas [ ] s'occuper 3. [...]
[...] Enfin, Mill conclut et donne un dernier exemple confirmant sa thèse Sans ces habitudes [ ] libertés locales L'auteur exprime avec clarté la nature absolument indispensable de la participation active des individus à la vie publique du pays, pour doter de liberté la nation dans son ensemble. Puis il met un point final à son développement en prenant l'exemple des pays qui ne permettent pas aux individus de forger leur civisme en s'investissant dans les affaires publiques comme par exemple les régions monarchiques ou, plus tard, totalitaires : en effet, on ne peut pas parler de liberté nationale dans ce type de gouvernement. [...]
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