Dans cette lettre du vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil, on remarque surtout l'hypocrisie du vicomte. En effet, il raconte son stratagème pour se faire bien voir auprès de Madame de Tourvel. Ainsi, il se moque des paysans en utilisant l'ironie comme à la ligne 14 : "quelque malheureux qui eut besoin de secours" et à la ligne 60 : "ma généreuse compassion" (...)
[...] Il lance ainsi à la marquise un ultimatum : "je serai ou votre amant ou votre ennemi" (ligne "c'est maintenant à vous de décider" (ligne 22). Il utilise un ton sec : "sur-le-champ" (ligne "je tâcherai d'être clair" (ligne "violent" (ligne "ennemi" (ligne "déclaration de guerre" (ligne 35) et "exige" (ligne 37). On peut noter que la marquise a répondu directement sur le bas de la même lettre : "Hé bien ! la guerre." Ainsi, la marquise ne veut pas se soumettre à la volonté du vicomte et on assiste à un renversement de situation : leur complicité se transforme en rivalité. [...]
[...] Lettre LXXXI (de "Entrée dans le monde . " à " . quelques observations à faire.") Dans cette lettre, la marquise de Merteuil se confie à Valmont à propos de sa jeunesse et plus particulièrement de son éducation sur les hommes. Elle évoque tout d'abord la condition des femmes au XVIIIème siècle : "j'étais voué par état au silence et à l'inaction" (ligne "ma mère m'annonça peu de jours après que j'allais me marier" (ligne 70). Elle explique par la suite qu'elle ne comptait avoir une existence triste et décidée pour elle. [...]
[...] Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos Lettres XXI, LXXXI, CXXV et CLIII I. Lettre XXI Dans cette lettre du vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil, on remarque surtout l'hypocrisie du vicomte. En effet, il raconte son stratagème pour se faire bien voir auprès de Madame de Tourvel. Ainsi, il se moque des paysans en utilisant l'ironie comme à la ligne 14 : "quelque malheureux qui eut besoin de secours" et à la ligne 60 : "ma généreuse compassion", car ce n'est pas du tout dans le caractère de Valmont de se préoccuper des problèmes des autres, encore moins des paysans. [...]
[...] Lettre CXXV (de "Je jugeai devoir animer . " à " . sans en affaiblir l'impression.") Dans cette lettre destinée à la marquise de Merteuil, Valmont raconte la manière dont il a procédé pour séduire Madame de Tourvel. En effet, on remarque que dans son attitude envers Tourvel, tout est calculé : "Aussi me précipitant à ses genoux, et du ton dramatique que vous me connaissez" (ligne "j'avais beaucoup compté sur les secours des larmes : mais [ . ] il me fut impossible de pleurer" (ligne "il suffisait de l'étonner par un grand mouvement" (ligne 24). [...]
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