Les liaisons dangereuses, lettre XXXIII, Pierre Choderlos de Laclos, marquise de Merteuil, Vicomte de Valmont, éducation, roman épistolaire, libertinage, figure d'autorité, impératif, rationnel, sentiments, guide, conseils, consignes, position d'autorité
On pense souvent à tort que l'éducation de l'homme se produit seulement pendant l'enfance et l'adolescence, dans un cadre scolaire ou familial. Cette présomption est bien sûr fausse. L'homme n'a jamais fini de s'éduquer et cela se fait à tout instant par notre milieu et diverses autres influences. Et nous en avons un bon exemple avec cet extrait issu de la lettre XXXIII provenant du roman épistolaire Les liaisons dangereuses. Écrit par Pierre Choderlos de Laclos en 1782, nous y suivons les échanges par lettre de nos deux protagonistes libertins : le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil. Dans cet extrait de lettre, nous assistons à un cours improvisé fait par la marquise au vicomte au sujet des erreurs commises dans sa lettre adressée à Madame de Tourvel. Nous nous demanderons donc ici à quel point la marquise de Merteuil semble éduquer le vicomte de Valmont dans cet extrait.
[...] Conclusion En définitive, nous avons montré que la marquise de Merteuil semble éduquer le vicomte de Valmont, car elle se met dans une position d'autorité que l'on peut comparer à celle d'un éducateur face à son élève. Puis nous avons vu qu'elle éduque le vicomte en l'impliquant dans son explication, au lieu de simplement écrire un cours. De plus, elle éduque le vicomte en lui expliquant ses erreurs dans la rédaction de sa lettre. Et enfin, elle le guide vers ce qu'elle juge être l'objectif à atteindre pour maîtriser l'art de la lettre et comprendre ses limites. [...]
[...] Les liaisons dangereuses, lettre XXXIII - Pierre Choderlos de Laclos (1782) - La marquise de Merteuil éduque le Vicomte de Valmont Introduction On pense souvent à tort que l'éducation de l'homme se produit seulement pendant l'enfance et l'adolescence, dans un cadre scolaire ou familial. Cette présomption est bien sûr fausse. L'homme n'a jamais fini de s'éduquer et cela se fait à tout instant par notre milieu et diverses autres influences. Et nous en avons un bon exemple avec cet extrait issu de la lettre XXXIII provenant du roman épistolaire Les liaisons dangereuses. [...]
[...] Ces questions rhétoriques permettent à la marquise de faire réfléchir et raisonner le vicomte sur ses erreurs par lui-même, tout en l'amenant vers les réponses qu'elle attend. Madame de Merteuil pointe les erreurs du Vicomte De plus, la marquise éduque le vicomte en pointant ses erreurs, car pour qu'il y ait bonne éducation, il faut que les erreurs soient pointées pour bien avancer et s'améliorer. Et cela, la marquise l'a bien instillé dans sa lettre. Elle soulève ce qu'elle voit de négatif dans la lettre du Vicomte. [...]
[...] Ensuite, nous verrons qu'elle pointe ses erreurs et enfin nous verrons que la marquise de Merteuil guide et conseille le vicomte. Madame de Merteuil comme un professeur Tout d'abord, au cours de ce passage, la marquise de Merteuil se pose en tant que figure d'autorité comparable à celle d'un professeur. En effet, tout au long du passage, elle a recours à l'impératif, mode utilisé pour donner des ordres et commandes avec des verbes tels que « défiez », « songez » ou encore « voyez ». [...]
[...] Madame de Merteuil implique le Vicomte Ensuite, il est intéressant de noter que dans cette lettre, la marquise de Merteuil implique le vicomte de Valmont dans son explication étant donné qu'éduquer n'est pas une action réalisée. Seule la personne qu'on éduque doit être impliquée dans cette éducation et la marquise fait justement cela. En effet, au cours du texte, l'on remarque qu'elle s'adresse directement au vicomte avec l'utilisation de la deuxième personne du pluriel « vous », à de multiples reprises. Elle n'est pas en train de simplement lui rédiger un cours. [...]
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