Tout d'abord, nous pouvons analyser celle entretenue par Merteuil et Valmont. Ils ont été amants par le passé et se connaissent donc très bien. « Ah ! fripon » dénote une certaine complicité entre eux. Ainsi, on peut les considérer au même niveau. Cependant, ces deux personnages sont en permanence rivalité (...)
[...] Elle ne sait encore rien prouve que Merteuil a finalement le pouvoir absolu : elle peut séduire, parvient à contrôler les plus naïfs et fait céder des hommes puissants face à un chantage tout aussi puissant Etudier l'autonomie de cette lettre et sa dépendance par rapport aux autres lettres. Cette lettre est dépendante de la lettre numéro 15 puisqu'elle constitue la réponse de Merteuil à Valmont. Elle réaffirme la rivalité qui existe entre les des deux amants vis-à- vis de leurs conquêtes amoureuses et sexuelles. Elle est aussi dépendante par rapport aux autres lettres de Merteuil adressées à Valmont : son style d'écriture n'a pas changé. Par exemple dans la lettre 10, elle utilise beaucoup d'humour : Me boudez-vous Vicomte ? ou bien êtes-vous mort ? [...]
[...] Ce dernier va montrer qu'il est capable de dépasser certaines limites et répondre au défi puisqu'en récompense, elle s'offrira à lui. La marquise de Merteuil entretient une relation avec le Chevalier Danceny, même s'il est beaucoup plus jeune qu'elle. Mais apparemment, cela ne gène pas du tout la marquise, qui aime à le rendre heureux. Cependant, cette relation n'est pas équilibrée : d'un côté se trouve un être pur et de l'autre, une séductrice dangereuse prête à tout pour être satisfaite. En parallèle, un genre de relation semblable évolue du côté de Valmont et de Cécile Volanges. [...]
[...] Les liaisons dangereuses, Laclos Lettre Analyser les relations entre les personnages, le contrat proposé par Mme de Merteuil, les projets concernant Cécile, l'importance accordée à la rivalité et à la vengeance. Dans cette lettre, plusieurs relations entre chacun de nos personnages sont évoquées. Tout d'abord, nous pouvons analyser celle entretenue par Merteuil et Valmont. Ils ont été amants par le passé et se connaissent donc très bien. Ah ! fripon dénote une certaine complicité entre eux. Ainsi, on peut les considérer au même niveau. Cependant, ces deux personnages sont en permanence rivalité. Une fois piquée au jeu relève de la dimension du défi et de la compétition. [...]
[...] Son message est rigoureux et strictement clair. De plus, elle appâte Valmont en comparant son futur triomphe de séduction à un exploit de Chevalier du Moyen-Âge. Elle est maligne puisqu'elle use de flatterie. Maligne mais aussi habile car elle caresse dans le sens du poil les nerfs de Valmont, qui sera, par pure fierté, obligé d'accepter à la foi le défi et le contrat. En outre, cette femme est orgueilleuse : c'est à vous de voir si je me mets à un prix trop haut ; mais aussi très sûre d'elle puisqu'elle fixe les conditions de départ et qu'elle affirme catégoriquement je vous préviens qu'il n'y a rien à rabattre Valmont est contraint, n'a pas le choix Il est en position de soumission, bien qu'ils soient tous les deux un couple de formateurs. [...]
[...] Et l'on verra par la suite du roman qu'il est à deux doigts de ne pas s'accrocher à son défi. Merteuil se moque de lui, surtout à cause de sa précédente lettre (la numéro où il se résout à nier sa jalousie pour Gercourt et où il n'ose pas avouer son attachement à Mme de Tourvel. Dans cette lettre-ci, Merteuil a tout de suite compris qu'il ne disait pas la vérité. Le défi est d'autant plus dur car la Présidente est une dévote vertueuse et fidèle à son mari, ce qui est le contraire de Merteuil Enfin, afin de satisfaire son désir de vengeance, la machiavélique Merteuil n'hésite pas à être hypocrite. [...]
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