La lettre 81 est certainement la lettre la plus connue du roman épistolaire de Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses. Cela tient à l'extrême qualité de la lettre en elle-même mais, également, à son importance plus que remarquable au sein du roman. Il serait alors intéressant de se demander en quoi cette lettre 81 est-elle centrale dans l'oeuvre. Qu'est-ce qui en fait la lettre clé de ce chef d'oeuvre épistolaire ? Nous verrons dans un premier temps qu'elle constitue le portrait du personnage central, Mme de Merteuil, dans toute son écrasante domination, pour voir dans un deuxième temps que le caractère essentiel de cette lettre vient bien du fait qu'elle nous fait sentir les limites de la Marquise et de sa puissance. Enfin, nous verrons, que cette lettre est centrale par son importance narrative (...)
[...] La lettre 81 est certainement la lettre la plus connue du roman épistolaire de Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses. Cela tient à l'extrême qualité de la lettre en elle-même mais, également, à son importance plus que remarquable au sein du roman. Il serait alors intéressant de se demander en quoi cette lettre 81 est-elle centrale dans l'œuvre ? Qu'est ce qui en fait la lettre clé de ce chef d'œuvre épistolaire ? Nous verrons dans un premier temps qu'elle constitue le portrait du personnage central : Mme de Merteuil dans toute son écrasante domination pour voir dans un deuxième temps que le caractère essentiel de cette lettre vient bien du fait qu'elle nous fait sentir les limites de la Marquise et de sa puissance. [...]
[...] Cette lettre nous montre toutes les tensions, les raisons qui mèneront inexorablement les protagonistes à leurs pertes. En définitive, La lettre 81 est centrale dans l'œuvre car elle nous présente, sous la forme d'un autoportrait, dans sa puissance mais également dans ses faiblesses le personnage clé de l'intrigue qu'est Madame de Merteuil. Elle nous livre ainsi toutes les tensions qui seront les moteurs du roman. Ainsi, cette lettre est centrale également d'un point de vue narratif puis qu'elle fait écho au début de l'œuvre, annonce la suite voire même le dénouement tragique. [...]
[...] Tout d'abord, il nous faut noter que la Marquise brille dans sa manière même d'écrire : elle est et demeure une grande épistolière. Dans cette lettre 81, on peut remarquer la composition de la lettre : on peut distinguer deux mouvements convaincre et donner une leçon au Vicomte de Valmont avec, en transition, les interrogations rhétoriques. Son style même est remarquable. Elle use d'un vocabulaire varié, d'une diversité impressionnante de ton. Elle a souvent recourt à l'emploi de figures de style comme la métaphore, la comparaison qui témoigne d'une imagination riche et rende sont style plus imagé, plus vivant, dynamique. [...]
[...] Son désir d'être toujours maitresse du jeu amoureux a été brimé, son orgueil n'a pas supporté le fait d'être congédié et de cela va naître le projet de pervertir Cécile, promise à Gergourt afin de se venger. Ensuite, c'est bien sa relation avec Valmont, dans tout son paradoxe, qui sera la clé de l'intrigue. La Marquise lui promet qu'ils pourront se revoir s'il séduit la présidente, ce qui va encourager le vicomte dans sa conquête et lui donner un prestige encore plus grand. Enfin, c'est bien elle qui engagera la guerre finale et qui entrainera tout le monde à sa perte. [...]
[...] Cette lettre annonce en effet le tout prochain triomphe de la Marquise que constituera l'épisode de Prévan. Dans la lettre 81, elle accepte ce défi qu'elle remportera avec grand succès. Egalement, cette lettre est, comme nous l'avons déjà souligné, l'instrument du dénouement et de la chute de la Marquise. En outre, ce texte porte en lui tous les moteurs de l'intrigue. En effet, on y voir apparaître le thème de la lutte de Mme de Merteuil contre tous, portée par son incroyable orgueil. [...]
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