Nous allons étudier Si c'est un homme de Primo Levi. L'auteur dans sa préface se vante de la véracité des faits rapportés dans son livre, en fait le récit se présente comme un récit autobiographique.
L'auteur nous rapporte une arrestation par la gestapo et la déportation puis sa vie dans le camp de Monowitz à Autwitz 3 de 1943 à 1945. Pendant sa déportation, il fut exploité par les nazis comme chimiste (...)
[...] Ainsi exterminer un homme ne consiste pas seulement à le tuer physiquement, c'est d'abord le tuer moralement en le privant de son humanité Un homme vide L'auteur démontre que les détenus sont des fantômes et des misérables Ils sont réduit à la souffrance et à la survie dénué de tout dicernement . Ils renoncent à toute dignité , certains détenus ne surviveront pas non pas par le génocide mais par les suicides : il n'est pas rare, quand on a tout perdu, de se pendre sois-même . Les personnes ne sont plus que des animaux dont on peut user et abuser et seront traités comme des outils productifs. En effet, ceux qui seront trop faibles pour travailler seront exterminés. [...]
[...] Il raconte la vie des prisonniers et sur l'homme en général. Dans un premier temps nous étudierons la destruction d'un homme, en second lieu, la déshumanisation et enfin le témoignage de l'extrait. Texte étudié : Primo Lévi - Chapitre 2 Alors, pour la première fois, nous nous apercevons que notre langue manque de mots pour exprimer cette insulte; la démolition d'un homme; en un instant, dans une intuition prophétique, la réalité nous apparaît; nous avons touché le fond; Il est impossible d'aller plus bas; il n'existe pas, i n'est pas possible de concevoir condition humaine plus misérable que la notre plus rien ne nous appartient: ils nous ont pris not vêtements, nos chaussures et même nos cheveux: si nous parlons, ils ne nous écouteront pas, et même s'ils nous écoutaient, ils ne nous comprendraient pas. [...]
[...] Il y a deux occurrences de l'expression toucher le fond Les détenus sont encore moins que de simples misérables, ce ne sont même pas mendiants car plus rien ne leur appartient, ils ne sont même pas maîtres de leur corps, ils nous ont pris nos vêtements, nos chaussures, et même nos cheveux Plus rien ne leur appartient. L'image du crâne rasé en est le symbole. Leur nom sera bientôt remplacé par un numéro, les privant de cette façon de leur identité. II. [...]
[...] Qu'on imagine maintenant un homme non seulement privé des êtres qu'il aime mais de sa maison, de ses habitudes, de ses vêtements, de tut enfin, littéralement de tout ce qui possède; ce sera un homme vide, réduit à la souffrance et au besoin, dénué de tout discernement, oublieux de toute dignité, car, il n'est pas rare, quand on a tout perdu, de se perdre soi-même; ce sera un homme dont on pourra décider de la vie ou de la mort le coeur léger sans aucune considération d'ordre humain, si ce n'est tout au plus, le critère d'utilité. On comprendra alors le double sens du terme camps d'extermination et ce que nous entendons par l'expression toucher le fond I. La destruction d'un homme : 1. La démolition d'un homme : L'auteur utilise le terme de démolition. Il tente désespérement de vous faire comprendre l'horreur des camps de concentration, des camps d'extermination. [...]
[...] L'auteur arrive à nous rapprocher de l'expérience du déporté . Conclusion Chacun se demande comment on a pu massacrer des hommes comme on exterminerais des insectes nuisibles. Ici Primo Levi nous apporte un élement de réponse en rapport avec l'extermination d'êtres humains (hommes vides). Dans ce passage, Primo Levi pose l'interrogation essentielle de cet ouvrage, Le déporté est-il seulement encore un homme ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture