Lettres persanes, Montesquieu, Rica à Paris, roman épistolaire, satire, critique sociale, étranger, curiosité, anaphore, métaphore, antithèse, jugements, apparence, xénophobie, commentaire de texte
Montesquieu est un écrivain français et un des plus célèbres philosophes de Lumières qui est né en 1689 et qui est mort en 1755. C'est un grand penseur de la philosophie politique qui est notamment l'auteur d'un ouvrage majeur qui s'appelle de "L'Esprit des lois" où il va en particulier théoriser l'idée de la séparation des pouvoirs. L'autre ouvrage le plus connu s'appelle les "Lettres persanes", c'est un roman épistolaire.
[...] La tournure passive « je me voyais multiplié » montre que ce phénomène lui échappe, qu'il le subit véritablement. II. Le retour à l'anonymat Le retour débute par l'expression des sentiments du narrateur, qui semble incrédule : « je ne me voyais pas un homme si curieux et si rare ». L'énoncé ne manque pas d'ironie, pour évoquer une réaction exagérée, une forme d'excès chez les Parisiens. La surprise est renforcée par le conditionnel passé « je ne me serais jamais imaginé », qui s'applique là encore à la réaction des Français, totalement disproportionnée : un seul homme parvient à « troubler le repos » d'une grande cité. [...]
[...] L'hyperbole « extravagance » souligne cette bizarrerie à laquelle sont associés les Parisiens. La suite du paragraphe s'attache à démontrer ce constat initial, en commentant l'attitude des habitants : l'accumulation « vieillard, homme enfant » met en évidence une foule nombreuse, souligne la curiosité que suscite l'arrivée de l'étranger. La diversité de cette foule et sa densité sont évoquées de manière métaphorique par l'expression « arc-en-ciel nuancé de mille couleurs » qui est là encore une hyperbole. L'anaphore « si je »/« si j' » prouve que chaque geste du Persan provoque un mouvement d'attraction (on peut mentionner aussi la métonymie « cent lorgnettes » - paire de lunettes avec une poignée comme si ces gens cherchaient du caractère exceptionnel de l'accueil : « jamais homme n'a tant été vu que moi » [hyperbole, une nouvelle fois] Le comportement de ces gens ne manque pas de provoquer une réaction ironique chez Rica, ce que sous-entend le verbe « souriais » : c'est le voyeurisme de la foule qui se trouve visé [on mentionnera le dernier terme du paragraphe, un participe passé « vu »], en même temps que leur réflexe qui consiste à juger sur des apparences [cf. [...]
[...] Lettres persanes – Montesquieu (1721) – L'arrivée de Rica à Paris Montesquieu est un écrivain français et un des plus célèbres philosophes de Lumières qui est né en 1689 et qui est mort en 1755. C'est un grand penseur de la philosophie politique qui est notamment l'auteur d'un ouvrage majeur qui s'appelle de L'Esprit des lois où il va en particulier théoriser l'idée de la séparation des pouvoirs. L'autre ouvrage le plus connu s'appelle les Lettres persanes, c'est un roman épistolaire. [...]
[...] complément circonstanciel de but « pour voir »). Les conclusions sont accablantes : Rica parle, en utilisant une métaphore à valeur hyperbolique, de « néant affreux », c'est-à-dire que soudain, ayant changé d'apparence, il n'intéresse plus personne. On note que dans les deux cas (regardé ou ignoré), notre homme n'a toujours pas d'existence propre, puisque celle-ci est déterminée par le regard qu'on pose sur lui (cf. à nouveau la voix passive – « je me vis apprécié » + les noms personnels en fonction COD qui réfèrent au protagoniste – « on m'eût regardé », « on m'eût mis »). [...]
[...] Hyperbole : Figure de l'exagération, qui consiste à accentuer un propos, un sentiment Anaphore : Répétition d'une même structure syntaxique au début de chaque phrase et surtout de chaque vers Métonymie : Figure de style, qui consiste à remplacer un élément par un autre, les deux entretenant un rapport de sens. Antithèse : opposition de deux mots dans un même énoncé, ces deux mots n'étant pas juxtaposés Elle est heureuse. Il est heureux. De manière métaphorique : fondé sur une relation d'analogie ou de similarité entre deux choses Ce poème est métaphorique, il utilise des images pour exprimer des émotions. [...]
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