Analyse semi-rédigée (1ère S) de la lettre 37 des Lettres persanes de Montesquieu.
[...] La critique du roi se fait à travers l'utilisation d'expressions ironiques et un regard en apparence objectif et neutre. La lettre : une sorte de compte-rendu de voyage : Nous avons la présence de marques de la lettre : - expéditeur : Usbek - destinataire : Ibben - lieu de rédaction : Paris - noms de consonances étrangères : Usbek Ibben Smyrne - pronoms personnels : je et nous - calendrier perse : le 7 de la lune Maharram Le texte est écrit au présent et semble être explicatif : - nous avons la composition de différents paragraphes traitants différents points : personne du roi (premier paragraphe), ses habitudes (deuxième paragraphe), son prestige (troisième paragraphe), sa puissance (troisième paragraphe). [...]
[...] - sa grande ingratitude dont fait preuve le roi envers ses sujets : il craint les généraux au lieu d'en faire des alliés et distribue des récompenses en dépit du bon sens : mais il craint autant de voir un bon général à la tête de ses troupes qu'il aurait sujet de le craindre à la tête d'une armée ennemie aussi lui a-t-on vu donner une petite pension à un homme qui avait fui deux lieues, et un beau gouvernement à un autre qui en avait fui quatre - sa grande vanité : il s'attache aux choses futiles Il est magnifique, surtout dans ses bâtiments ; il y a plus de statues dans les jardins de son palais que de citoyens dans une grande ville CONCLUSION : Montesquieu se livre à une critique très habile de la monarchie absolue, il fait un portrait dans lequel il souligne les travers de Louis XIV. Source : cours de français de première S donné au lycée. [...]
[...] L'éloge du roi se fait à l'aide de certaines expressions telles que : nous n'avons point d'exemple ; un très haut degré ; talent de se faire obéir II) La critique ambiguë du roi de France : Chaque affirmation sur le roi est ambiguë, elles ont simultanément un côté élogieux et un côté blâme. Les reproches voilés concernent : - Son âge : le roi de France est vieux cette formule semble irrespectueuse. - Sa façon de gouverner : il gouverne avec le même génie sa famille, sa cour, son état même si le terme génie semble mélioratif, l'énumération est curieuse car le bon sens veut qu'on adapte son comportement en fonction de la situation. [...]
[...] A l'époque, le gouvernement turc n'est pas un exemple à suivre car il est tyrannique et arbitraire. - Les habitudes du roi sont incohérentes donc nous avons la mise en place d'un jeu d'oppositions : il a un ministre qui n'a que dix-huit ans, et une maîtresse qui en a quatre-vingts il aime sa religion, et il ne peut souffrir ceux qui disent qu'il la faut observer à la rigueur Les raisons de la critique du roi : - son pouvoir absolu : nous remarquons l'utilisation d'un parallélisme avec les rois ottomans. [...]
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