Dans ce passage extrait de la lettre à Ménécée, Épicure aborde le thème du bonheur. Le Problème auquel il s'efforce de répondre porte plus précisément sur les moyens d'accéder au bonheur, car si tous les hommes désirent spontanément être heureux tous ne connaissent pas la meilleure manière d'y parvenir. Par quel moyen les hommes peuvent-ils donc parvenir au bonheur ?
La thèse soutenue par Épicure et que seule la pratique de la philosophie pourrait nous permettre d'atteindre ce but. Si bien que ce texte se présente entièrement comme une exhortation à pratiquer la philosophie.
[...] est donc un faux problème, parce qu'il n'y a pas de moment préférable. On pourrait dire que le verbe philosopher ne se conjugue ni passé ni au futur, mais toujours au présent ! C'est pourquoi Épicure va insister, dans toute la suite du texte, sur la nécessité de faire de la philosophie, toute affaire cessante. Cette nécessité s'exprime par le retour de l'expression il faut qui introduit, à deux reprises, une réponse et une justification à la question : Pourquoi philosopher ? [...]
[...] Le raisonnement est le suivant : puisque le bonheur est, pour chacun, ce qu'il recherche par-dessus tout, et que la philosophie est, par-dessus toutes les activités humaines, le moyen le plus efficace d'atteindre le bonheur, la philosophie s'impose rationnellement comme ce que nous devons pratiquer avant tout. Épicure conclut alors, à l'impératif, sur une exhortation à la pratique de la philosophie, adressée directement à Ménécée, et, à travers lui, au lecteur. L'auteur souligne le caractère répétitif, régulier, de cette pratique. L'accès au bonheur dépendrait ainsi non pas la chance ni au hasard des circonstances, mais d'un effort personnel constant. Cet aspect régulier, quotidien, de la pratique philosophique doit nous conduire à corriger l'analogie qui se dessinait plus haut entre philosophie et médecine. [...]
[...] Épicure, lettre à Ménécée De Que personne, parce qu'il est jeune jusqu'à les éléments du bien- vivre Explication de texte : Introduction : Dans ce passage extrait de la lettre à Ménécée, Épicure aborde le thème du bonheur. Le Problème auquel il s'efforce de répondre porte plus précisément sur les moyens d'accéder au bonheur, car si tous les hommes désirent spontanément être heureux tous ne connaissent pas la meilleure manière d'y parvenir. Par quel moyen les hommes peuvent-ils donc parvenir au bonheur ? [...]
[...] Le suggère la distinction courante entre deux âges de la vie, la jeunesse et la vieillesse. Cette pratique est immédiatement située par l'auteur dans le contexte de l'existence humaine, comme : la philosophie doit-elle être réservée à un âge particulier ? La tonalité de ces premières lignes forme de vive incitation à la pratique de la philosophie Que nul installe d'emblée une atmosphère d'urgence : il doit être aussi impératif de faire de la philosophie, qu'il est impératif pour chacun d'être heureux. [...]
[...] Épicure montre, d'autre part, que le bonheur n'est pas réservé à quelques-uns, qui auraient de la chance ou qui possèderaient une prédisposition particulière, pas plus qu'il n'est promis dans un autre monde, comme la religion peut nous conduire à le penser : il concerne tous les hommes, maintenant, pour peu qu'ils s'en donnent les moyens. Or, parmi ces moyens, la philosophie est celle qui nous conduira à lui de manière certaine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture