Commentaire composé (niveau Lycée) sur Les Feux, texte issu de l'ouvrage d'Agrippa d'Aubigné, Les Tragiques. Ce texte présente ce qui oppose le catholicisme et le protestantisme et à travers cela, voir dans le protestantisme le caractère humaniste.
[...] - On assiste au système de la double énonciation ; le personnage s'adresse au publie face à lui, mais l'auteur par son intermédiaire essaie de transmettre un message au lecteur. L'utilisation de la rhétorique Utilisation du DD qui donne au texte un côté plus interactif, plus vivant Emploi du présent de narration pour rendre le texte plus vivant, plus actuel l.5 D'un grand peuple amassé, en ce point il commence La prosodie ( rythme de la phrase) avec des rythmes binaires et ternaires Chiasme l.6 Mes frères en amour, et en soin mes enfants Parallélismes de construction l.36-37-38-39 texte très scandé qui créent un véritable contraste entre le protestantisme le et le catholicisme. [...]
[...] Une des réformes protestante est qu'il faut supprimer ce système hiérarchique de lecture. Il y a donc au final une volonté de s'approprier le texte. Les commentaires ont aussi une grande importance. Les protestants veulent un retour aux sources, un retour au texte original. Lié à l'humanisme. On retrouve aussi la notion de la confiance dans l'individu et dans sa raison. Confiance dans l'individu et dans sa raison On accorde beaucoup d'importance à la réflexion personnelle : La confiance se recentre sur l'individu. [...]
[...] - l.2 Là du peuple il fut vu le public est présent face à la scène - l.3 En chemise costume, simple chemise c'est un martyr - l.3 Tenant deux grandes torches en feu Il tient les torches, valeur symbolique, il apporte la lumière alors que c'est le bourreau qui devait les porter. Il éclaire par sa dernière profession de fois le public qui l'observe. - Contexte très baroque. [ mot d'origine baroque portugaise qui signifie perle de forme irrégulière On oppose le baroque au classique. C'est une forme d'art. Le classique c'est la mesure, l'ordre, le baroque, c'est le mouvement]. [...]
[...] C'est un auteur violemment engagé ; il compose le recueil Les Tragiques pour défendre la cause protestante. Dans le texte Les Feux, l'auteur va mettre en scène un ancien moine, Montalchine, qui s'étant convertit au protestantisme est condamné à mort par les catholiques pour avoir refusé de revenir au catholicisme. Ce texte relate la scène de sa mise à mort où il va faire juste avant de mourir une profession de foi. Même avant de mourir, à ce moment précis où la peur de l'homme est à son paroxysme, il reste fidèle à ses convictions. [...]
[...] On rapproche la religion de l'homme, on traduit la Bible pour qu'elle soit accessible à n'importe quel homme ; c'est rapprocher l'homme ieu. Conclusion : On voit donc que d'un bon nombre de point de vue, l'humanisme et le protestantisme font véhiculer les mêmes valeurs ; la confiance en l'homme et dans sa capacité à réfléchir ainsi que le retour aux sources. Mais, il y a une nuance; il y a tout de même une méfiance à l'égard de la nature humaine contrairement à l'humanisme. La nature sans la grâce divine ne peut survivre selon les protestants. [...]
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