De nombreux auteurs comme Alphonse Daudet ont cherché à faire passer une vérité morale à travers des récits imaginaires comme le conte ou encore la fable. Dans « La légende de l'homme à la cervelle d'or », extrait des Lettres de mon moulin, Alphonse Daudet écrit une lettre à une dame pour lui raconter la légende de l'homme à la cervelle d'or. Celui-ci, après avoir profité de son don, rencontre une femme dont il va tomber amoureux. Alphonse Daudet utilise là un récit plaisant pour apporter sa morale.
« La légende de l'homme à la cervelle d'or » est tout d'abord un récit distractif pour le lecteur. Dans son conte, Alphonse Daudet met en scène des personnages imaginaires et caricaturés. « L'homme à la cervelle d'or » est un personnage totalement fictif, sorti de l'imagination de l'auteur. Cet homme a une cervelle en or et il prend des morceaux de cette cervelle pour acheter des choses.
[...] La Légende de l'homme à la cervelle d'or est donc un récit plaisant, mais a aussi un aspect didactique puisqu'à travers son récit, Alphonse Daudet veut démontrer une morale. II/ Une morale implicite Des personnages stéréotypés, porteurs de valeurs Pour amener la morale, l'auteur va utiliser des personnages stéréotypés, porteurs de valeurs. En effet, les deux personnages abordés dans ce récit représentent tous deux un type humain. L'homme à la cervelle d'or représente le genre de personne qui est un peu inconsciente et trop gentille. [...]
[...] Dans La légende de l'homme à la cervelle d'or extrait des Lettres de mon moulin, Alphonse Daudet écrit une lettre à une dame pour lui raconter la légende de l'homme à la cervelle d'or. Celui-ci, après avoir profité de son don, rencontre une femme dont il va tomber amoureux. Alphonse Daudet utilise là un récit plaisant pour apporter sa morale. Un récit vivant Des personnages imaginaires La légende de l'homme à la cervelle d'or est tout d'abord un récit distractif pour le lecteur. [...]
[...] Elle est définie par son physique : petite blonde mignonne (ligne 51) mais aussi par son principal trait de caractère c'est-à-dire le fait qu'elle aime le luxe et les belles choses. Ces personnages, imaginaires et caricaturés permettent à l'auteur d'intéresser le lecteur et de rendre plus vivant le récit. Différents temps et types de narrations Pour ne pas ennuyer le lecteur, Alphonse Daudet utilise différents temps et différents types de narrations. L'utilisation de différents temps permet de donner un certain rythme au récit. Pendant les passages descriptifs, comme celui de la description de la petite blonde (ligne Alphonse Daudet utilise l'imparfait. [...]
[...] En effet, à la fin du passage, on découvre que le bonheur de l'homme à la cervelle d'or est dû à l'amour qu'il avait pour sa femme puisque quand la petite femme mourut son or ne lui importait plus (ligne 65). En effet, il donna presque tout son or partout alors qu'il savait que cela signifiait qu'il risquait de mourir. L'or ne suffit donc pas à le rendre heureux Avec son histoire, l'auteur a voulu faire réfléchir les lecteurs pour qu'ils puissent en déduire une morale. [...]
[...] Pendant les passages de narration, l'auteur utilise le passé simple. Cela accélère le récit particulièrement au passage où la petite femme mourut car la succession de verbes au passé simple donne l'impression qu'entre la mort de la femme et l'épisode du magasin très peu de temps s'est écoulé. Autre temps utilisé, le présent de narration. Il sert pour les paroles rapportées directement. Quant la femme parle, elle dit nous sommes (ligne 54) qui est du présent. Ces différents temps et différents types de narrations rendent le récit plus vivant. [...]
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