Lecture éthique, Sur la route, Jack Kerouac, Beat génération, grands espaces, rêve américain, errance mythique, Sal et Dean
Jack Kerouac a rédigé son roman On the road, Sur la route en 1951 à New York. Après un périple qui n'est pas sans rappeler celui de son personnage Sal Paradise, il produit ce qui est devenu aujourd'hui une oeuvre majeure de la Beat Generation en un seul jet et en seulement 3 semaines. Les liens entre la vie de l'auteur et celle de son personnage sont évidents, c'est pourquoi on parle d'un texte à trame largement autobiographique. A travers ces 125 000 mots, Kerouac nous raconte l'errance mythique de deux personnages : Sal et Dean ou dans la visée autobiographique Kerouac et Neal Cassady (figure de la Beat Generation et du mouvement psychédélique des années 60).
[...] Cette puissance évocatrice de la route n'a pas inspiré que Kerouac : en effet à 50 ans d'intervalle La route de London, le roman de Kerouac et La route de Mac Carthy ont marqué leurs empreintes dans les grandes lettres américaines. L'influence de London sur Jack Kerouac est d'ailleurs évidente. Une filiation semble inévitable même si certains diront que l'Amérique a bien changé entre les années 1950 la fin du XIXe : on ne peut réfuter qu'entre les deux un vent de jeunesse et de un souffle de liberté se font échos. [...]
[...] Ce gosse Pour le 15 décembre 2010 furieusement excité par la vie veut vivre de toutes ses forces et c'est la route qui lui permet de réaliser ce souhait. . ou révélatrice de doutes. Le personnage de Sal n'est pas aussi enthousiasme à l'égard de cette vie et ressent à différentes reprises des moments de spleen ou de doutes. Il ne se sent pas forcément habité par cette rage de la vie qui fait l'épaisseur du personnage de Dean. C'est ainsi qu'il avoue Je me faisais l'effet d'une moucheture à la surface de la terre rougeoyante Il semble que de lui-même Sal n'aurait pas le charisme nécessaire pour tenir la cadence de cette vie d'enfer, il parait dépendant de Dean pour cette réalisation. [...]
[...] Elle tenta de réveiller le corps et l'esprit: voyager sous tous les cieux, boire, se droguer, appeler Dieu ou le rejeter, abolir toutes les conventions, toutes les traditions, partir seul ou à plusieurs, rêver sa solitude, vivre son enthousiasme aussi bien que sa dépression, brûler sa vie jusqu'à se détruire. Pour commencer il est essentiel de définir ce qui se cache derrière ce terme. Si bien souvent les traductions associe Beat à dégouté Kerouac se défend de cette association. En effet pour lui le lien majeur est celui du rythme du jazz provoquant le plus souvent une sensation de bien être totale. [...]
[...] De son style rythmé transparait une immédiateté qu'il nomme prose spontanée C'est parce qu'il fut partagé entre les grands espaces et l'appartement de sa mère que Kerouac éprouva des difficultés à trouver sa place dans le monde rejetant peu à peu les valeurs traditionnelles d'une société des années 1950 dans lesquelles il ne se reconnaît pas. Nait alors la Beat Generation. Ralph Waldo Emerson et le transcendantalisme américain Une figure de la pensée du XIXè siècle Figure marquante de son siècle, Emerson est difficilement classable. En effet est-il théologien ? [...]
[...] Poète américain il s'est notamment engagé dans la dénonciation d'un matérialisme sans imagination dans son poème America. Sa poésie qui se veut décousue et libertaire est un réel manifeste de ce mouvement. Pour le 15 décembre 2010 Un plaidoyer libertaire La littérature beat a certainement été le manifeste littéraire le plus hostile à l'idée d'un pouvoir établi ; mais à l'instar d'un style rageur qui se veut provocateur et choquant il s'y cache toujours un amour profond de l'Amérique. Effectivement cette idée est très présente dans l'œuvre de Kerouac. [...]
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