Lecture analytique sur Le Pouvoir des Fables de La Fontaine

Résumé du document

Lecture analytique sur la fable 8 du livre VII "Le Pouvoir des Fables" (1678), de Jean de La Fontaine.

Extraits

[...] Séance 4 : Lecture analytique n°8 - Une mise en abyme Texte étudié : La Fontaine, Fables, « Le Pouvoir des Fables » (VIII, Introduction XVIIe siècle = siècle où la littérature d'idées s'étend dvp pensée, dénoncer travers de la société Se pose la question du genre littéraire idéal pour partager ces réflexions La Fontaine = moraliste qui se sert de ses Fables pour critiquer société * « Le pouvoir des fables » = éloge de ce genre, qu'il démontre comme étant le meilleur outil pour faire passer un message, * par le biais d'une mise en abyme technique dans laquelle on insère une œuvre dans une autre œuvre de même genre) LECTURE de la deuxième partie de la fable PB : Comment La Fontaine montre-t-il l'efficacité du genre de la fable ? L'échec de l'orateur grec (v. 34-48) Utilisation de la rhétorique (v. 34-38) Un art oratoire inutile face à un public indifférent (v. 39-48) II- La mise en abyme de l'auteur (v. 49-64) Une fable dans la fable (v. 49-56) L'éloge de l'apologue (v. 57-64) III- L'imagination au service de l'argumentation (v. [...]

[...] 49-64) Une fable dans la fable (v. 49-56) « commença-t-il » (v. 49) Temps du récit Orateur débute un apologue constitué d'un récit où deux animaux et une déesse sont présents afin de captiver l'attention de son public * Changement de méthode = argumentation directe « Anguille » « Hirondelle » (v. 50) Lexique bestiaire Rappelle origine fable au Moyen-Âge = contes bestiaires, càd avec animaux Pour offrir un récit qui plaît tout en faisant passer un msg (placere et docere) * Fable racontée dans la fable de LF = mise en abyme L'éloge de l'apologue (v. [...]

[...] 63) Public devient un ensemble = changement comportement (changement versification : passage d'alexandrins à des octosyllabes) Cohésion créée = public attend suite du récit CAR s'imagine l'histoire = public captivé, montrant efficacité de l'apologue « un trait de fable en eut l'honneur » (v. 64) LF relève cet intérêt = éloge de la fable, intérêt du genre Fable meilleur moyen d'argumentation CAR il fait appel à l'imagination III- L'imagination au service de l'argumentation (v. 65-70) La fable : un genre à privilégier (v. 65-68) « nous » (v. 65) « tous » (v. 65) « moi-même » (v. 65) « je » (v. [...]

[...] 36) « forcer » « parla » Verbes d'action Discours argumentatif de l'orateur sous signe de l'excès = cherche à convaincre de force, violemment * Accompagné par adjectif « tyrannique » + adverbe « fortement » * 1[ère] méthode d'argumentation impose son discours au public « art tyrannique » (v. 36) Périphrase = rhétorique Critique art oratoire de la rhétorique par La Fontaine = méthode trop violente, dure pour le public Un art oratoire inutile face à un public indifférent (v. 39-48) « ne l'écoutait pas » (v. [...]

[...] 68) Hyperbole Plaisir (placere) dans l'imagination DONC dans la compréhension de l'argumentation Favoriser l'apologue pour provoquer cet effet de plaisir Une morale humaine (v. 69-70) « on » (v. 68) Pronom impersonnel LF universalise son propos Recommandation de LF pour tous ses lecteurs CAR morale valable pour tous les hommes « comme un enfant » (v. 70) Comparaison Proximité humaine Donne tord à l'Ambassadeur = conte pour enfants MAIS efficace Fable = bon moyen d'instruire et de plaire CAR bref, agréable à écouter, lire et comprendre Conclusion La Fontaine = montre efficacité de la fable En voyant l'échec de son discours argumentatif parsemé de figures rhétoriques, l'orateur a changé sa méthode et est passé par un récit (fable) = + d'effets CAR fait appel à l'imagination, intriguant le public Ouverture : Voltaire, Candide = siècle des Lumières (XVIIIe) dvp esprit critique et réflexion = recherche du genre idéal toujours pour dénoncer les travers de la société Apologue toujours présent : exemple du conte philosophique, Candide, où Voltaire dénonce l'inégalité des classes, la guerre, le travail = travers de la société de l'époque, faisant vivre cette littérature d'idées. [...]