Lecture analytique de la septième scène de l'acte premier du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux.
[...] Toute les comédies de Marivaux ont pour intrigue, une séduction, l'amour se retrouve alors constamment au premier plan de ses œuvres. Beaumarchais est lui aussi un auteur du XVIIIème siècle qui se consacra d'avantage à l'écriture de pièce de théâtre notamment Le mariage de Figaro, il fait lui aussi des réflexions sur le thème de l'amour, du mariage et les conditions sociales. Dans son œuvre Marivaux par le jeu du travestissement de ses personnages et par l'intrigue opposera le thème du mariage et de l'amour à celui des conditions sociales du XVIIIe siècle. [...]
[...] Une scène de séduction : Champ lexical de l'amour : En effet on voit bien que le champ lexical de l'amour est présent dans cette scène et que Dorante malgré les conditions sociales tente de séduire Silvia. Notons en plus des doutes émises par le valet les nombreux compliments à destination de Silvia, il la désigne ligne 440/ 441 par la périphrase ce qu'il y a de plus aimable au monde rappelons que le terme aimable au XVIIIème siècle correspond à digne d'amour ou encore il la complimente ligne 340 elle est bien hardie d'oser avoir une femme de chambre comme toi en désignant sa maitresse. [...]
[...] Silvia particulièrement veut mettre fin aux avances de Dorante, on remarque qu'elle est gêné, notons les expressions ligne 448 Achevons donc ce que nous voulions dire de la part de Dorante et Adieu ligne 449 de la part de Silvia. Leur cœur leur demande de rester mais leur têtes les poussent à partir, en effet ils doivent se quitter pour ne pas tomber amoureux. CONCLUSION : En effet on voit à travers cette scène que les deux personnages ne correspondent en rien au rôle qu'il leur est attribué, leur langage et leur manière les trahit, ils sont tous deux étonnés d'avoir face a eux un valet ou une servante et de ce fait Dorante tente de séduire Silvia qu'il voit comme son égal. [...]
[...] Tout d'abord on peut remarquer que les deux personnages ont du mal à se tutoyer, notons l'expression ligne 352 de la part de Dorante et quand je te tutoie, il me semble que je jure ! En plus de se tutoyer on remarque que tous deux s'intéressent particulièrement au maître ou a la maîtresse de l'autre, comme si ceux-ci les intéressait en particulier, il prétexte cependant cet intérêt au nom de leur maître ou maîtresse en vue du prochain mariage Je me rappelle de t'avoir demandé si ta maitresse te valait ligne 425 ou encore de la part de Silvia ligne 430 mon maitre je voulais te parler de lui aussi et j'espère que tu voudras bien me dire confidemment Cependant le plus flagrant est en effet le langage soutenu qu'ils utilisent tous deux pour dialoguer, comme si deux valets utilisaient un tel langage à l'époque, c'est notamment celui-ci qui est à la cause des nombreux doutes de Silvia et de Dorante Je n'étais pas venu dans ce dessin la le très jolie, etc . [...]
[...] Tous d'abord à la ligne 336/337 Cette fille-ci m'étonne, il n'y a point de femme au monde à qui sa physionomie ne fît honneur lors de sa première intervention dans la scène, également en aparté, lui aussi s'étonne de voir une tel femme dans le costume d'une simple servante. Notons aussi les nombreuses interventions directes destinées directement à Silvia ligne 417 quitte donc ta figure ou encore ligne 353 Quel espèce de suivante es-tu donc avec ton aire de princesse ? et ligne 400 cette fois de la part de Silvia qui es-tu ? [...]
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