Lecture analytique du texte 'Les feuilles d'automne' de Victor Hugo
Le passage à la première personne dans la dernière strophe met en valeur le lyrisme du poème dont différentes formes apparaissent au cours du texte. La reprise du verbe « passer » (v. 14) traduit une mélancolie et souligne l'opposition entre la joie éternelle de la nature et le tragique de la mort. L'étude des sonorités et du rythme confirment cette analyse.
A) La fuite du temps
B) Le temps et la nature
C) La condition humaine
[...] Lecture analytique Les Feuilles d'automne Victor Hugo Intro Victor Hugo est un des plus grands écrivains de la littérature française. Il a su influencer tous les genres littéraires. Il a écrit notamment des recueils de poésie Les Châtiments (1753), Les Contemplations (1856), des pièces de théâtre Hermani (1830), Ruy Blas (1838), et des romans Les Misérables (1862), Notre Dame De Paris (1831). La préface des Feuilles d'Automne définit le recueil publié en 1831 comme des vers sereins et paisibles, des vers de l'intérieur de l'âme C'est un regard mélancolique et résigné sur ce qui a été L'inspiration dominante de l'œuvre semble être d'origine lyrique dans laquelle domine le thème du temps. [...]
[...] On observe ainsi la succession suivante : ce soir (v. demain (v. le soir la nuit (v. l'aube (v. les nuits (v. les jours (v. 4). Elle fait apparaître l'alternance presque régulière de l'ombre et de la lumière ainsi qu'un élargissement lié aux déterminants ; d'abord au singulier, ils renvoient à la situation du locuteur, puis au pluriel, ils traduisent une répétition régulière. Il semble ainsi que le temps cyclique relève à la fois de la progression et de la répétition comme le marque ici le déterminant chaque (v. [...]
[...] Le temps et la nature Une nature personnifiée La personnification s'exprime à travers certains verbes et certaines comparaisons. Les verbes c'est couché (v. viendra (v. passeront (v. prendra (v. 12) et donne (v. 12) sont sans doute couramment utilisés pour désigner des actions de la nature. Ici, pourtant leur caractère métaphorique est lié à la présence de certaines figures de style. En effet, tous les éléments de la nature sont évoqués par des termes s'appliquant à l'Homme dans des jeux métaphoriques : pas (v. foule (v. [...]
[...] exprimant une action passée prolongée dans le présent suggère la progression du soir à la nuit et par là évoque dès le début du poème l'avancée du temps. Le futur domine viendra (v. passeront (v. s'iront (v. prendra (v. 12) et irai (v. 15). Il concerne presque constamment les verbes évoquant le passage et souligne le caractère irrémédiable du temps qui passe. On note l'association entre le futur s'iront (v. 11) et le participe présent rajeunissant (v. 11). Il traduit à la fois la permanence et la progression. Cette permanence est également sensible dans certains des verbes au présent roule (v. aimons (v. [...]
[...] La manifestation physique de celle-ci est mise en valeur par le rapprochement de l'adjectif refroidi (v. 14) et du mot soleil (v. 14) (antithèse). Enfin, le verbe je m'en irai (v. 15) renvoie à l'idée de la mort (euphémisme). Ainsi se trouve soulignée la soumission du poète au temps et à la mort comme le suggère l'allusion à la mort avec un hymne confus des morts (v. 8). L'image initiale du crépuscule prend alors un sens symbolique renvoyant au soir de la vie. [...]
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