Lecture analytique sur la fable 1 du livre VII "Les Animaux malades de la peste" (1678), de Jean de La Fontaine.
[...] Il montre dans son oeuvre la cruauté liée à l'injustice qui y règne. De fait, La Fontaine critique le pouvoir dont lequel le roi peut abuser à loisir, suscitant la convoitise des courtisans qui sont prêts à tout pour obtenir la protection du monarque. Pour parvenir à leur objectif, ils n'hésitent pas à se salir les mains en condamnant des innocents qui paieront alors le prix de leur honnêteté, la naïveté à la Cour étant fatale à tout ceux en étant pourvus. [...]
[...] Les actes les plus atroces sont couverts. Transition n°2 Les acteurs du pouvoir dans ce véritable théâtre politique cherchent un criminel à sacrifier pour mettre fin à leur malheur. Ils trouvent alors une victime innocente idéale et la jugent assez coupable pour la mettre à mort. III- Une féroce critique de la Cour à 63) ⇒ cependant, tous ne font pas preuve d'excès de zêle ; comportement raillé par la Cour mais défendu ici par notre narrateur. a. Une honnêteté empreinte de candeur (v.48-53) ⇒ dans toute cette « fausseté », un seul animal, l'Âne, se démarque et joue la carte de la sincérité pensant aider aux malheurs endurés par le royaume. [...]
[...] Transition n°1 Face à cette épidémie, le roi et sa Cour s'apprêtent à prendre une décision pour le moins injuste. II- Une scène politique corrompue (v.15 à 47) ⇒ face à cette épidémie, plusieurs réactions émergent de la Cour notamment l'hypocrisie de certains face aux débordements des autres. a. Un monarque aux nombreux abus à 32) ⇒ le Lion, allégorie du Roi de France réagit face à la santé de son royaume mais adopte un comportement plutôt contraire aux principes que l'on pourrait attendre d'un monarque. [...]
[...] * modalités exclamatives + hyperboles : "Manger l'herbe d'autrui quel crime abominable " v.59 La Cour condamne la personne la personne la moins coupable en prétendant que son crime est horrible alors qu'il n'est rien comparé aux actes des courtisans et du roi. On amplifie la responsabilité de l'âne. * emploi du futur de vérité générale : "serez" + "rendrons" v.62-63 L'auteur nous livre à la fin de sa fable une morale qui souligne la toute puissance de la Cour sur les Hommes. Conclusion : * Jean de la Fontaine nous livre sa sombre vision de la Cour où les animaux sont les représentations des gens en faisant partie. [...]
[...] Utilisation d'un ton ironique pour se dédouaner d'un crime. b. Des courtisans malhonnêtes (v.33-47) ⇒ les courtisans dont le comportement se plie au bon vouloir du roi cautionnent dont les agissements du souverain quittes à être malhonnêtes et fourbes. * modalité interrogative : "Est-ce un péché v.36 Le renard remet en cause la potentielle culpabilité du Lion vis à vis de ses fautes. Il minimise ainsi les crimes du roi afin d'obtenir sa protection. * oxymore : "pardonnables offenses" v.45 On nie totalement les torts de tous les animaux. [...]
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