Lambeau, deuxième partie, Charles Juliet, plaidoyer, quête sacrée de l'écriture, récit autobiographique, relation maternelle, érudition, page blanche, commentaire de texte
Avec Lambeaux, Charles Juliet offre une vision de sa jeunesse et de son évolution à travers la recherche d'une relation maternelle qui lui a été arrachée. Il s'agit d'un récit autobiographique qu'il publie en 1995, dont la première moitié relate le passé de sa mère et la façon tragique dont elle vécut, dépressive. La seconde moitié retrace le parcours de Charles Juliet et plonge le lecteur en plein coeur d'une autobiographie malgré l'utilisation de la deuxième personne du singulier. L'on découvre dans l'extrait, proposé à l'étude pour ce commentaire, que l'auteur est pourvu d'une farouche intention d'écrire bien qu'il soit limité par de nombreux obstacles.
[...] Tout ce qu'elle n'aura jamais pu dire, Charles Juliet l'écrit brillamment. Dans cet extrait, on peut s'apercevoir que l'enfant est semblable à sa mère dans son comportement. En effet, sa détermination à s'élever intellectuellement pour réussir à écrire résonne avec l'ambition de sa mère plus jeune, qui alors était prédestinée à rayonner par son intelligence et son savoir. Très douée, elle doit pourtant mettre de côté son envie d'aller plus loin puisqu'elle n'entrera jamais au lycée. De la psychologie de bas étage amènerait tout un chacun à comprendre les sentiments de l'auteur dans cet extrait. [...]
[...] Ensuite, parce qu'il semble seul face au pari gigantesque qu'il se lance d'avaler des tonnes de bouquins pour enrichir sa culture : « ( ) dans cet immense continent des librairies » (l.10). Ici, « continent » et « immense » font partie du champ lexical du « monde » et invite le lecteur à ressentir l'effort incommensurable de l'auteur qui se mesure presque à la planète entière. Charles Juliet ne se facilite pas le travail et ajoute à cela quelques difficultés supplémentaires puisqu'il lit même « des ouvrages traduits souvent d'une langue étrangère » (l.12). [...]
[...] Lambeaux, deuxième partie - Charles Juliet (1995) - Un plaidoyer pour l'auteur dans sa quête sacrée de l'écriture Avec Lambeaux, Charles Juliet offre une vision de sa jeunesse et de son évolution à travers la recherche d'une relation maternelle qui lui a été arrachée. Il s'agit d'un récit autobiographique qu'il publie en 1995, dont la première moitié relate le passé de sa mère et la façon tragique dont elle vécut, dépressive. La seconde moitié retrace le parcours de Charles Juliet et plonge le lecteur en plein cœur d'une autobiographie malgré l'utilisation de la deuxième personne du singulier. [...]
[...] Pour reprendre les mêmes arguments, l'emploi du « tu » est aussi un moyen pour atteindre directement le lecteur, de telle façon qu'on puisse penser que Charles Juliet s'adresse à lui. En effet, se mettre à la place de l'autre est un moyen de compatir et de faire preuve d'empathie. Ici, Charles Juliet oblige presque son lecteur à s'identifier à ses propos. Finalement, la connaissance est une clé, une clé que recherche à tout prix l'auteur, car c'est en apprenant et en se cultivant que Charles Juliet réussira à « ouvrir une brèche » (l.17). [...]
[...] Les mots de Charles Juliet sont à double-sens et renvoient le lecteur à plusieurs niveaux de lecture. Le paragraphe qui suit la métaphore filée des champs - qu'il cultive comme il cultive sa propre culture intellectuelle - est un passage sur les librairies et ce qu'elles lui offrent, par exemple. Le ton de ce passage est grave et le lecteur peut y trouver un côté dramatique par le biais, notamment, d'une répétition de la conjonction « mais » qui introduit à chaque fois une idée contraire à la précédente. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture