Commentaire composé de la fable Les Animaux malades de la Peste de Jean de La Fontaine. Le document contient : une description détaillée avec citation des différents discours, une analyse de l'intrigue de la fable, une comparaison entre les caractères des animaux de La Fontaine et ceux des humains, et pour finir l'étude de la morale de cette fable.
[...] L'âne est le représentant du peuple, des paysans, lui qui n'a que peu de pouvoir et que peu d'éducation. Le Renard quand a lui symbolise, de part son attitude, les courtisans qui ne sont jamais que des flatteurs. Le loup et les autres animaux en général représentent la justice ( champ lexical de la justice : Vers 56 harangue vers 59 pendable vers 60 crime ) La morale de cette fable est citée dans les deux derniers vers : selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir Cette fable cherche en effet à démontrer que la justice d'Ancien Régime est défaillante et corrompue, car elle juge coupable les gens en fonction de leur statut social, de leur puissance ou de leur éducation et non en fonction de leurs crimes. [...]
[...] Il confesse sa faute avec peu d'aisance et d'une manière très honnête : ( Vers 52 à 54 : Quelque diable ainsi me poussant, je tondis de ce pré la largeur de ma langue et je n'en avais nul droit puisqu'il faut parler net A la différence des autres animaux, sa plaidoirie est écrite au discours direct, sa faiblesse est mise en avant. Le péché de l'âne est donc d'avoir mangé l'herbe d'autrui, lui pauvre herbivore, ce qui semble être une broutille par rapport aux meurtres du Lion. Pourtant il semble être le coupable idéal, faible et maladroit. Les animaux décideront unanimement de sacrifier l'âne. Dans cette fable, les animaux ont tous des traits caractéristiques des humains. Le Lion peut être comparé au Roi de France, qui a le pouvoir absolu et qui détient une certaine protection. [...]
[...] Les premiers vers de la Fable mettent en place une situation tragique. On retrouve le champ lexical du mal terreur crime ) mis en valeur par une accumulation. On perçoit chez le narrateur une volonté de dramatisation exprimée par les nombreuses allitérations en r : répand, terreur, guerre ainsi que les hyperbole avec un vocabulaire violent. On remarque aussi que la peste est définie par deux appositions avant d'être nommée et enfin, l'opposition forte entre le ciel, valorisé par une majuscule, et l'Achéron, connotant l'enfer. [...]
[...] Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, il publie plusieurs recueils de fables qui connaîtrons un grand succès. Dans cette fable, La Fontaine raconte le rassemblement des animaux afin de trouver une solution au problème dramatique de la Peste. Dans un premier temps nous parlerons de l'intrigue de cette fable, puis nous ferrons l'étude des différents discours, celui du lion et du renard, ainsi que celui de l'âne. Nous verrons aussi que les animaux possèdent des trais de caractère humains et nous finirons en nous penchant sur la morale. [...]
[...] Il minimise sa faute en parlant de péché de gourmandise et en employant l'adverbe quelquefois ( Vers 28 : même s'il m'est arrivé quelquefois de manger le berger l'événement est apparemment pas arrivé souvent En confessant cette terrible faute, le Lion montre qu'il est un animal brutal et cruel, mais également qu'il est très puissant, il ne sera par conséquent jamais accusé d'être le plus coupable Lorsqu'il dit ( Vers 31 : il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ) il considère qu'il est déjà sauvé. Il apparaît alors clairement que le coupable ne sera pas le plus en tort, mais le plus faible . [...]
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