Labro, "Le Petit Garçon"

Résumé du document

Malgré les 18 ans qui la séparent de l'âge de son mari, elle lui voue un amour sans limite. C'est une mère attentive et très soucieuse de ses enfants dont elle se considère un peu comme la grande soeur. Elle a connu un triste passé : dépourvue d'affection parentale durable, baladée à travers l'Europe, elle a tout de même fini par rencontrer un homme dont elle est tout de suite tombée amoureuse, malgré la différence d'âge. Malgré ses trente ans, elle conserve un joli physique qui ne laisse en rien transparaître les nombreuses grossesses endurées (...)

Extraits

[...] Elle et Antoine vont manifester le besoin de quitter la campagne afin de développer pleinement leurs capacités respectives Pierre et Michel J'étais jaloux de leur complicité. Ce lien puissant qui unissait chacune des leurs démarches, chaque fou rire, chaque geste, me semblait relever de l'injustice. Page 112 Les jumeaux de la famille, ils sont évidemment très complices et très solidaires. Ils ne se séparent jamais, même dans le sport où ils font systématiquement équipe commune. Ils se montrent ingénieux et terriblement facétieux. B. Les amis 1. [...]

[...] L'autre section temporelle : le petit garçon se trouve à Paris et établit parfois des comparaisons avec sa vie en province. IV. Évolution du petit garçon A. Partie I : L'innocence Petit garçon, je ne comprenais pas qu'il put y avoir un ordre, un mouvement, et que l'action des hommes fut conduite par ce que l'on appelle, commodément, la force des biens. Page 19 ( ) un petit garçon très sensible, en proie à plusieurs démons. Celui de conquérir son auditoire afin de se faire admettre et admirer. [...]

[...] J'oubliai ce qui m'entourait. Seules, mes mains, posées sur mon bas-ventre, me reliaient à mon corps, mais je n'avais pas mal cette fois, et je découvrais une infime ébauche de plaisir et j'alliais sans raison le souvenir de ma fièvre et de la maladie aux savoureux instants de la rencontre avec mes sens. Page B. Partie II : Les visiteurs La réalité de la guerre envahit le quotidien du petit garçon. Un jour, le père leur explique la vérité sur ceux que les enfants appellent entre eux les visiteurs Mon père nous informa de l'état réel du monde, la France et la petite ville. [...]

[...] Le café Delarep Cœur central de la ville, il est en quelque sorte le point central de la filière de transmission des informations. Toute la ville s'y retrouve pour parler de tout et de rien. Tout est dit là, et ce qui n'y est pas dit n'est pas considéré comme vrai. F. Paris La Capitale, point central des facultés culturelles. Sam désire y envoyer la famille afin que les enfants puissent exploiter au maximum leurs capacités. Elle est remarquablement bien décrite et les anecdotes foisonnent à son sujet. III. [...]

[...] Paul Il me faut penser à l'Homme Sombre, parce qu'il constitue la première vision qui m'a été dictée de façon impérative. Page 18 C'est un vieil ami du père de la famille qui a rencontré ce dernier lorsqu'il était encore un célibataire vivant à Paris. Ils ont fait les quatre cents coups ensemble et maintenant il vit dans une ferme du nom de Jougla, dans la même région que la famille du petit garçon. Il travaille à l'administration, ce qui lui permet de se procurer rapidement et facilement de faux papiers destinés aux réfugiés accueillis par le père du petit garçon. [...]