La Tempête de Shakespeare nous montre, à travers le personnage de Prospero, grand magicien et rôle principal de la pièce, et ceux des naufragés, que tous les péchés se payent ici-bas. Ces naufragés, complices d'Antonio lorsque celui-ci lui a pris le pouvoir, seront, dans ce texte, les victimes du merveilleux magicien. Les coupables d'autrefois, eux, seront désormais les victimes. Ils vont vivre en mer plusieurs expériences plutôt malheureuses, tandis que Prospero s'amusera avec son esclave, Ariel, à se venger (...)
[...] Heureusement, comme dans les trois textes étudiés : vie est un songe' de Caldérone, ‘L'illusion Comique' de Corneille et tempête', il y dans tous, un retour à l'ordre après une série de désordres, de malentendus. Malgré la vengeance de Prospero, ce dernier se réconcilie à la fin avec son frère ennemi, et Miranda épouse le fils du Roi, Ferdinand. Quant à Ariel, il obtient sa liberté. Il y a donc un retour à l'ordre, Prospero pardonne à ses ennemis et tout le monde est de nouveau uni. Il y a un moment d'harmonie entre les personnages. [...]
[...] Page 2 Shakespeare dit lui-même : Tout esclave a en lui- même le pouvoir de briser sa servitude. Ariel a vraiment été un très bon esclave et a accompli tous les désirs de son maître afin d'avoir sa liberté. L'île peut être maintenant libérée. N'était-elle pas d'ailleurs qu'une vision fugitive, dès lors que les scélérats sont pardonnés et que les forces du mal sont neutralisées ? Le texte nous montre que la vengeance est un défaut passager, un sentiment éphémère. [...]
[...] Nous le voyons ici, car Prospero veut à tout prix avoir des nouvelles de ses victimes. On peut, en d'autres termes, dire qu'il tient quand même à elles, même s'il ne nous le montre pas. Ariel flatte la magie de Prospero lorsque celui-ci demande où en sont les naufragés : Ta magie les travaille si puissamment qu'il suffirait que tu les visses pour que ton cœur en fût attendri. (P245) Ce qui montre que le thème de la magie est primordial dans ce texte; c'est elle qui a le plus grand rôle. [...]
[...] C'est aussi un message que Shakespeare veut peut être nous donner. On nous montre aussi que Prospero a tout quitté pour s'adonner à la magie. Alors qu'il était Duc de Milan, il ne savait pas qu'il allait devoir endurer tout cela. Cela nous donne la leçon suivant laquelle nous ne devons en aucun cas être trop gourmands, ni vouloir tout savoir alors qu'on ne connaît pas les conséquences d'une telle connaissance. Chaque chose à ses limites. Prospero pouvait bien s'intéresser à la magie tout en gardant sa place et accomplir son devoir en tant que Duc de Milan. [...]
[...] Il a voulu tout quitter pour s'adonner pleinement à la magie. Il y a beaucoup de rivalité entre les personnages dans ce texte. Mais notons que c'est une tragi-comédie qui connaît une fin heureuse. Page 1 Il y au début de ce chapitre, un dialogue entre Prospero et Ariel et c'est Prospero qui mène la conversation. Ses paroles sont beaucoup plus longues que celle d'Ariel, ce qui nous montre l'importance qu'il a dans ce chapitre. Il aura un rôle très important pour la fin heureuse que l'on trouve à la conclusion de ce texte . [...]
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